Fils d'un horloger[1], Fritz Erpenbeck apprend le métier de serrurier à Osnabrück puis suit des cours de comédie[2]. Il se produit à partir de 1920 dans plusieurs théâtres, dont celui de Piscator à Berlin. Il collabore avec ce dernier à la mise en scène.
En 1933, avec l'arrivée au pouvoir des nazis, il fuit en Tchécoslovaquie avec son épouse. Il écrit dans les revues d'exil Neue deutsche Blätter, Arbeiter Illustrierte Zeitung, Die Weltbühne. En 1935, le couple est en URSS à Moscou[3]. Erpenbeck publie de nombreuses nouvelles et des romans dans les maisons d'éditions soviétiques en langue allemande.
Allemagne de l'Est
Fritz Erpenbeck retourne en Allemagne dès 1945. C'est un des membres du groupe Ulbricht chargé par les Soviétiques d'installer une nouvelle administration en Allemagne occupée.
Il adhère au Parti socialiste unifié d'Allemagne en 1946, fonde avec Bruno Henschel la maison d'édition Henschelverlag. De 1946 à 1958, il est rédacteur en chef des revues Theater der Zeit et Theaterdienst. Il exerce la direction artistique de la Volksbühne de 1959 à 1962. Il vit ensuite de sa plume[1].
Famille
Son fils, le scientifique John Erpenbeck, est né en 1942. La fille de ce dernier, Jenny Erpenbeck, née en 1967, est romancière.
Publications
Musketier Peters, nouvelle, Moscou, 1936
Emigranten, roman, Moscou, 1937
Gründer, roman, Moscou, 1940, republié à Berlin-Est en 1945-1949 en deux tomes