Issu d’une famille de graveurs, instrumentistes et compositeurs d’origine allemande et installée à Bruxelles dès la fin du XVIIIe siècle, François Krafft est le fils de Jean-Thomas Krafft et Elisabeth van Helmont, elle-même probablement parente du compositeur Charles-Joseph van Helmont (1715-1790).
François Krafft semble avoir été employé à la Chapelle royale de 1770 à 1783, comme tend à le confirmer la page de titre de ses Sei divertimenti op. 5. Parallèlement, il fut professeur de clavecin à Liège ainsi qu’en Allemagne où trois de ses œuvres ont été publiées et où il aurait vécu quelque temps [3].
Les musicologues belges ne s’étant pas encore penchés sur son cas, c’est quasi tout ce que l’on sait de François Krafft.
Liste des œuvres
Musique vocale
Messes
Missa Sancti Francesci, en ré majeur (4 voix et orchestre)
Missa solemnis (4 voix et orchestre)
Missa tertia, en mi bémol majeur (4 voix et orchestre)
Te Deum (4 voix et orchestre)
Motets (à 4 voix et orchestre)
Beatus vir, en ré majeur
Cum invocarem, en ré majeur
Litania BVM, en ré majeur
Qualis turbine
Quare fremuerunt, en ré majeur
Quis strepitus
Si consistunt adversamo, en ré majeur
Super flumina, en sol mineur
Salve regina, pour 4 voix et 9 instruments
In convertendo, en ré majeur, pour 5 voix et orchestre
Musique instrumentale
6 Symphonies op. 1 (pour 2 violons, alto, basse, 2 cors ad lib.), Nuremberg & Liège, 1756
12 Menuets pour clavecin (ou avec violon, flûte, hautbois & b.c.), Augsburg, 1758
6 Sonate a tre op.2 pour 2 flûtes et basse continue, Paris, s.d.
6 Sonate per il Cembalo, Op.4, Bruxelles, s.d. (v. 1760)
6 Divertimenti op.5 pour clavecin, et violon, Bruxelles, s.d.
13 Pièces en écho (pour orgue)
Bibliographie
van Elewyck, X.V.F. (éd.), Collection d'œuvres composées par d'anciens et de célèbres clavecinistes flamands, Bruxelles, 1877.
Grégoir, E., Les artistes-musiciens belges au XVIIIme et au XIXme siècle, Bruxelles, 1885–90, suppl. 1887.
Vannes, R., Dictionnaire des musiciens (compositeurs), Bruxelles, 1947, p. 224.
Raspé, P., « (3) François Krafft », dans : The New Grove Dictionary of Music and Musicians, London-New York, 1980, vol. 10, p. 230.
Levaux, Th., Dictionnaire des compositeurs de Belgique du Moyen Âge à nos jours, Ohain-Lasne, 2006, p. 361.
Références
↑D’après Mercier, Philippe, « Clavecinistes », dans : Wangermée, R. et Mercier, Ph. (dir.), La musique en Wallonie et à Bruxelles, s.l., 1980, tome I, p. 364
↑Mercier, Philippe, « Clavecinistes », dans : Wangermée, R. et Mercier, Ph. (dir.), La musique en Wallonie et à Bruxelles, s.l., 1980, tome I, p. 356 et 363-364
↑Raspé, P., « (3) François Krafft », dans : The New Grove Dictionary of Music and Musicians, London-New York, 1980, vol. 10, p. 230 et Levaux, Th., Dictionnaire des compositeurs de Belgique du Moyen Âge à nos jours, Ohain-Lasne, 2006, p. 361