Fils de René-François Allain, président de chambre à la Cour d'appel d'Angers, et de Marguerite-Jeanne-Henriette Gigault de Targé, il est magistrat à Angers puis avocat général après 1830. À la suite de la mort le de Félix Bodin, député de Maine-et-Loire, il se présente à l'élection partielle au sixième collège électoral de Maine-et-Loire, à Doué-la-Fontaine. Il y est élu au troisième tour en temps de Doctrinaires centre-droit. Lors des élections législatives de novembre 1837, il est battu[1].
Il poursuit sa carrière dans la magistrature, et devient procureur général à Riom puis à Poitiers. Après la Révolution de 1848, il se retire de la magistrature et devient conseiller général. Il meurt en juin 1884 dans sa propriété d'Angrie[1].
Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF33141105, lire en ligne)
Serge Chassagne, « Une affaire de longue durée : La production d’un grand notable républicain angevin des débuts de la Troisième République : Henri Allain-Targé (Angers 1832-Parnay 1902) », dans Jean-Luc Mayaud (dir.), Clio dans les vignes : Mélanges offerts à Gilbert Garrier, Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. « Collection du centre Pierre Léon », (ISBN978-2-7297-1368-3, DOI10.4000/books.pul.40880, lire en ligne), p. 499–508.