Le docteur Frankenstein vient de réussir à "battre la mort". Il s'est conservé lui-même pendant une heure en état de mort cardiaque. Il prouve ainsi qu'à la mort, l'esprit ne quitte pas le corps, au moins pas avant une heure. Il est assisté dans ses recherches par Hans, un jeune homme du village dont le père vu guillotiné pour meurtre, et le docteur Hertz, médecin du village dont il occupe le logis et les fonds financiers. Christina est la fille du patron du restaurant, très belle mais brûlée au visage, et souffrant d'un corps déformé qui l'empêche de marcher, Hans en est amoureux. Un soir, trois jeunes riches "gentlemen" se croyant tout permis font irruption dans le restaurant.
Dans la version originale, l'actrice polonaise Susan Denberg fut doublée.
Frankenstein créa la femme marque le retour de Terence Fisher derrière la caméra pour mettre en scène les aventures du baron Frankenstein. Ainsi le film revient-il vers le sens artistique et diégétique que le metteur en scène avait déjà donné aux deux premiers films : Frankenstein s'est échappé et La Revanche de Frankenstein. Il s'agit donc véritablement du troisième opus[1]. La parenthèse incarnée par le film de Freddie Francis (L'Empreinte de Frankenstein) est désormais oubliée, et le personnage reprend sa route première, avec l'évolution logique (et néanmoins originale) que Fisher désire lui donner.
Le film accusera à nouveau une perte d'entrées en France, avec un total de 457 019 spectateurs, score très honorable pour un film d'horreur, mais tout de même un peu décevant.
Les admirateurs de la Hammer se félicitent du retour de Fisher à la mise en scène de la saga. Un quatrième épisode sera rapidement mis en route.