Francine Faure est originaire d'une famille française de la classe moyenne d'Oran[3],[4],[5]. Elle est pianiste spécialiste de la musique de Bach, et enseigne aussi les mathématiques[6],[7].
Son grand-père paternel, Jean Faure, est entrepreneur de travaux publics. Il a construit une partie du port d'Oran. Sa grand-mère maternelle, Clara Touboul, est d'origine juive berbère[8],[3].
Elle rencontre Camus à Alger, en 1937, et l'épouse à Lyon, le [6],[12]. Ils repartent ensemble à Oran en janvier 1941 où Francine trouve un emploi d'enseignante suppléant[4].
Le couple a des jumeaux, Catherine et Jean Camus, à Paris, en 1945 après la libération de la ville, où Francine a déménagé après la séparation de deux ans d'Albert participant à la résistance française à l'époque.
Francine souffrant de dépression est hospitalisée. De l'insuline et une thérapie par électrochocs sont à diverses reprises prescrites[6],[13]. Sa dépression a été mise en partie sur le compte des infidélités conjugales de son mari[6].
Camus se tue en janvier 1960 dans un accident de voiture[14]. Francine constitue autour d'elle un comité de quelques personnes chargé de mettre au point la publication d'œuvres posthumes de l'écrivain. Ce comité est formé de Jean-Claude Brisville, Roger Quillot, Paul Viallaneix et Roger Grenier[15].
Elle meurt à son tour le 24 décembre 1979. Elle et Camus sont enterrés ensemble au cimetière de Lourmarin[16].
« Je sais seulement qu'elle [Francine Faure] l'a toujours aimé. Et lui [Albert Camus], je pense, aussi. Il y a eu d'autres femmes, et d'autres amours. Mais il ne l'a jamais laissée. »
« Elle, elle m'a dit qu'ils s'étaient toujours aimés, et que cela n'avait jamais été médiocre. »
↑ a et bStephen Eric Bronner, Camus : Portrait of a Moralist, University of Chicago Press, , 183 p. (ISBN978-0-226-07567-9, lire en ligne), p. 8
« Francine Fauve, une jolie mais physiquement délicate mathématicienne issue d'une famille de la classe moyenne provinciale à Oran. »
↑ a et b(en) Marilyn S. Severson, Masterpieces of French Literature, Greenwood Publishing Group, , 186 p. (ISBN978-0-313-31484-1, lire en ligne), p. 19
↑ abc et dRubens, Alain, « Les femmes d'Albert Camus », L'Express, (lire en ligne)
↑(en) Deborah Weagel, « Word and music studies », dans Suzanne M. Lodato et David Francis Urrows (dirs.), Essays on Music and the Spoken Word and on Surveying the Field, vol. 7, Amsterdam/New York, Rodopi, (ISBN978-90-420-1897-6, lire en ligne), p. 181–196
↑Lubéron, Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette (collectif), 2012 « La tombe de Camus et de son épouse Francine Faure ressemble à deux jardinets piqués de romarins, de lavande et d'iris. »
↑« «Tu es triste, Papa??– Non, je suis seul» », Bibliobs, (lire en ligne, consulté le )