Vice-présidente de l'Observatoire des zones d'éducation prioritaire (OZP)[4], elle a été aussi secrétaire générale de France Terre d'asile. En 1999, elle a été nommée présidente du comité de liaison de la décennie des Nations unies pour l'éducation aux droits de l'homme[5], tout en étant vice-présidente du Comité droits de l'homme de la Commission nationale française pour l'UNESCO.
Engagements politiques et associatifs
Francine Best a été à l'origine de la création d'une section du Parti socialiste unifié (PSU) à Oran, en 1959. En 1962, elle a été condamnée à mort par l'OAS. En 1968, elle est devenue secrétaire générale adjoint du syndicat des directeurs d’École normale. Elle a été élue, en 1977, conseillère municipale puis maire adjointe (1983) d’Hérouville-Saint-Clair (Calvados) , où elle est à l'origine de la création de trois écoles ouvertes et d'un Collège expérimental. Son action en faveur de l’éducation aux droits de l’homme l’a conduite à être consultante à l’UNESCO et au Conseil de l’Europe.
Elle anime et dirige des stages aux Centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active (CEMEA). Elle a créé, en 1968 la section du département de la Manche du Mouvement français pour le planning familial, dont elle est devenue présidente.
Elle est devenue, en 1982, présidente des CEMEA et est entrée, à la même époque, au comité central de la Ligue des droits de l'homme, dont elle a présidé la fédération du département de la Manche. Elle a été vice-présidente de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), de 1991 à 1995[6].
En 1988, elle a été élue présidente de la Jeunesse au plein air (JPA), présidence qu'elle a assurée jusqu'en 1996.
Elle a également été secrétaire générale de France Terre d'asile de 1998 à 2001.