Il fait ses études de droit à Toulouse et devient avocat sans toutefois exercer cette profession[3]. En parallèle il écrit des poèmes et obtient une médaille d'or pour le prix de la poésie de genre en 1881, concours organisé par l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Tarn-et-Garonne[4]. Mainteneur à l'Académie des jeux floraux[5] de Toulouse et membre fondateur de la Société d'études catalanes[6], il est l'auteur de plusieurs livres de poésie.
Œuvres
À Ninon. Petits poèmes laurés. La Traviata. Amitié de femme, Paris, P. Ollendorff, (1894)
Pages de mai. À peine fleuri. Déjà fané, Paris, P. Ollendorff, (1896)
Les Poèmes du chèvrefeuille. Sonnets pour mon pays. Le Cahier du poète, Paris, P. Ollendorff (1904)
Sorèze et Lacordaire : cantate pour soli, chœur et orchestre avec Déodat de Séverac, Vienne (Isère) : Impr. H. Martin (1911)
Les lilas refleurissent, Paris, P.-V Stock libraire-éditeur (1907)
La corbeille d'offrande, Toulouse, Privat ; Paris, Didier (1924) [lire en ligne]
Notes et références
↑Armand Praviel et Jean Joseph Rozès de Brousse, L'anthologie des jeux floraux, 1324-1924, Paris, Nouvelle librairie nationale, , 362 p., p. 286
↑Jean-Louis Gazzaniga, Études d’histoire de la profession d’avocat : Défendre par la parole et par l’écrit, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, (ISBN978-2-37928-101-3, lire en ligne)
↑Académie des sciences, belles-lettres et arts de Tarn-et-Garonne Montauban, Recueil de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Tarn-et-Garonne, (lire en ligne)