Francesco Imberti commence ses études religieuse au séminaire de Ba en 1899. Il est ensuite élève su « Séminaire Philosophique de Chieri » puis à partir de 1901-1902 du « Séminaire Théologique de Turin ». Il est diplômé de théologie le par la « Faculté Théologique du Séminaire Archiépiscopal de Turin » et ordonné prêtre le et devient chanoine et curé de paroisse de la cathédrale de Turin. Il est nommé évêque d'Aoste par le PapePie XI le . Il est consacré dans la cathédrale de Turin le par Maurillo Fossati archevêque de Turin assisté par Costanzo Castrale(de) évêque titulaire de Gaza(de) et Giovanni Battista Pinardi évêque titulaire d'Eudoxias(de). Il prend possession le et entre dans son diocèse le 16 du même mois[1].
Initialement favorable à la politique fasciste d'italianisation de la Vallée d'Aoste il fonde en 1933 le « Bollettino Diocesano di Aosta » destiné à se substituer à celui publié en français, il protège la population d'd'Aoste pendant l'occupation nazi. Après la guerre lorsqu'éclate la « Question valdotaine » il adopte une attitude de respect des traditions locales et de défense des prêtres qui souhaitent célébrer en français[2]. Francesco Imberti doit néanmoins être transféré à l'archevêché de Verceil le et il prend possession de son archidiocèse le 7 décembre. Il participe aux quatre cessions du concile Vatican II (1962-1965). Il se démet de son siège de Verceil le et le même jour il est nommé archevêque titulaire de Vulturia(de). Il meurt à Verceil le « archevêque Émérite de Verceil »[3].
Notes et références
↑(it) Aimé-Pierre FrutazFonti per la storia de la Valle d'Aosta « Cronotassi dei vescovi » p. 327.
↑(it) Giuseppe Tuninetti In memoriam. Clero della diocesi di Torino defunto dal 1951 al 2007. Vescovi, preti e diaconi ... Effata Editrice, Turin 2008, (ISBN9788874024537) p. 38-39