À la suite de l'adoption de la Constitution civile du clergé en 1790, il refuse de prêter le serment constitutionnel et est déchu de son évêché de Gap. Il excommunie l'abbé Ignace de Cazeneuve élu pour lui succéder et continue néanmoins à exercer ses fonctions épiscopales jusqu'en septembre1792 avant de se retirer à Fribourg où il publie un mémoire dans lequel il justifie son action dans son diocèse depuis mars 1789. Après l'adoption du Concordat de 1801 il refuse par lettre à Munich le de se démettre de son siège et ne rentre d'exil et donne sa démission qu'en 1815 après la Restauration. Il est nommé en 1825 chanoine de la basilique de Saint-Denis tout en résidant à Poitiers où il exerce de facto les pouvoirs religieux d'évêque pendant la vacance du siège jusqu'en 1819. Il meurt à Poitiers le , dernier représentant de l'épiscopat de l'Ancien régime[3].
Notes et références
↑Hugues Du Tems, France Pontificale, « Diocèse de Maillezais » p. 540.
↑Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, année 1886, tome 20, p. 96.
↑Armand Jean, Les évêques et les archevêques de France depuis 1682 jusqu'à 1801, Paris et Mamers, 1891 p. 32-33.