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Fils de Charles Soulacroix (1825-1899), sculpteur et peintre français, et de Giacinta Diofebo, Frédéric Soulacroix passe son enfance à Rome, suit son père de 1863 à 1870 en France puis revient en Italie comme toute sa famille à Florence. Dès 1873, il entre à l’Académie des beaux-arts de Florence et, en octobre 1876, il est admis à la Scuola di Pittura.
Marié le avec Julie Fernande Blanc, il vit à la Piazza Donatello, dans une maison avec jardin. Frédéric Soulacroix a cinq enfants, Richard, Olivier, George, Gabriel et Amélie[1]
Les autorités françaises ont nommé Frédéric Soulacroix et sa femme officiers d’Académie, Frédéric Soulacroix en 1924, en tant qu’artiste peintre, membre du Comité de l’Alliance française à Florence, pour son « dévouement à la cause française », et son épouse en 1954 pour « services rendus à la culture française ». En août 1929, Frédéric Soulacroix est nommé chevalier de la Légion d'honneur.
Soulacroix est un peintre spécialisé dans les scènes de genre anecdotiques dix-huitièmistes ou contemporaines, sujets alors à la mode et qui lui valent un grand succès en Italie, Angleterre, Allemagne (en particulier à Munich), États-Unis, Canada et Amérique du Sud. Il peint notamment un portrait de la reine Marguerite, épouse du roi Humbert 1er d’Italie, et ceux du roi de Siam et de son frère le Prince Sanbasaska.
Sa production abondante est souvent attribuée à tort à son père Charles Soulacroix[2].
Œuvres attribuées à Frédéric Soulacroix, localisations inconnues
Dans la chambre à coucher
Sur la terrasse
Printemps
Flirt
Une servante élégante
L'Officier galant
Notes et références
↑Amélie-Florence Soulacroix épouse en 1924 le prince Urbano Chiaramonti, neveu de Luigi Barnaba Chiaramonti (1742-1823) qui fut élu pape en 1800 et prit le nom de Pie VII.
↑Frédéric signe toujours ses œuvres « F. Soulacroix », généralement en rouge, alors que Charles signe « C. Soulacroix », « Ch. Soulacroix », ou « Charles Soulacroix ». De plus son art est différent : scènes romantiques et figures féminines dans des poses élégantes et dans des décors somptueux où s’exerce son don pour reproduire les textures de la soie et du satin.
Certains de ces sites attribuent à tort les œuvres de Frédéric (Joseph, Pierre, Timothée) Soulacroix (1858-1933) à son père Charles (Joseph, Frédéric) Soulacroix (1825-1899) :