Foster Hewitt est le fils de William Hewitt, lui-même journaliste sportif[1].
Il épouse en 1925 Elizabeth Kathleen How (1903-1969 d'un cancer[2]), avec qui il a une fille, Elizabeth Ann Somerville (1926–1977[2]), et deux fils Bill (1928-1996), qui sera lui aussi journaliste sportif[3] et Wendy Rowan (né en 1933)[2]. Il se remarie en 1972 avec Moxon[2].
Hewitt développe un intérêt précoce pour la radio et, adolescent, il accompagne son père lors d'un voyage à Detroit, pour assister à une démonstration de technologie radio sponsorisée par General Electric.
Il accepte un emploi chez Independent Telephone Company, qui fabrique des radios, et quitte cet emploi et ses études universitaires lorsque son père, rédacteur sportif du Toronto Star, lui dit que le journal créera sa propre station de radio. Hewitt devient journaliste au journal et est prêt à passer à l'antenne lorsque CFCA est lancé. La première émission sur le hockey sur glace a lieu le , son collègue Norman Albert assure le commentaire de chaque action. La première diffusion de Hewitt a probablement eu lieu le , lors d'un match entre l'Argonaut Rowing Club de Toronto et les Greenshirts de Kitchener[4] ; Hewitt attribue la date du dans son propre livre, bien qu'aucun match n'était prévu ce soir-là au Arena Gardens[1].
En 1927, il est invité en tant qu'annonceur lors du premier match dans le Detroit Olympia.
Hewitt participé aux cérémonies d'ouverture du Maple Leaf Gardens le ; la "gondole" de diffusion spécialement conçue à partir de laquelle Hewitt commente fut intégrée aux plans avec sa contribution et l'appui de Conn Smythe, le propriétaire des Maple Leafs de Toronto.
Pendant quarante ans, Hewitt est le principal commentateur "action-par-action" de hockey sur glace au Canada pour General Motors (Canada), puis plus tard Imperial Oil Limited, diffusant le hockey le samedi soir. Alors que l'émission est diffusée à la radio nationale canadienne, Hewitt se fait connaître grâce à la phrase « Il tire, il marque ! »[1] ainsi que son introduction au début de chaque émission, « Bonjour le Canada et les fans de hockey aux États-Unis et à Terre-Neuve »[5].
Les émissions de Hockey Night in Canada à Toronto (diffusées sur la station locale CFRB ainsi que successivement sur CNR Radio, la Commission canadienne de radiodiffusion puis sur CBC Radio) sont diffusées simultanément sur CBC Television du [6] à 1963 : Hewitt s'occupe de l'action jusqu'au , date à laquelle il confie les fonctions à son fils, Bill Hewitt. Il fournit des commentaires des matchs du samedi soir à la télévision, tout en poursuivant la diffusion radio des matchs en semaine.
En 1951, il lance sa propre station de radio à Toronto, CKFH. La station diffuse les matchs des Maple Leafs jusqu'à la perte des droits en 1978. En 1981, la station est vendue à Telemedia et est renommé CJCL[2]. Il fait une offre pour acheter CHIN en 1970.
Hewitt se retire de la télévision en 1963, mais il continue à diffuser les matchs des Leafs à la radio jusqu'en 1968. En 1965, il devient l'un des copropriétaires des Canucks de Vancouver, équipe de la Western Hockey League, organisation professionnelle mineure. L'année suivante, lui et le copropriétaire Cyrus McLean font une présentation à la Ligue nationale de hockey pour une franchise, mais leur offre est rejetée[7].
(en) Scott H. Young, Hello Canada! : The Life and Times of Foster Hewitt, HarperCollins Canada, , 212 p. (ISBN9781443434133, lire en ligne)
Notes et références
↑ ab et c(en) Kirk McKnight, The Voices of Hockey : Broadcasters Reflect on the Fastest Game on Earth, Rowman & Littlefield Publishers, , 288 p. (ISBN9781442262812, lire en ligne), p. 235