Les foreurs sont un groupe écologique d'insectesxylophages appartenant principalement à l'ordre des lépidoptères et coléoptères (dont leurs larves telles que les chenilles dans le cas des lépidoptères) creusent des galeries dans les parties plus ou moins lignifiés de certaines plantes (tiges, depuis le brin d'herbe fibreux jusqu'au tronc très lignifié). Les femelles pondent des œufs dans les tissus végétaux, donnant à des larves qui creusent une galerie pour s'alimenter de préférence dans les zones irriguées et en croissance ou des parenchymes (larves de papillons consommant les tissus vasculaires de l'écorce écorce, larves de scolytes à l'interface écorce/aubier, larves de buprestes ou de longicornes dans l'aubier) chez les arbres (dicotylédones) ou le stipe (Charançon rouge des palmiers)[2].
Le mode de vie de ces insectes endo-phytophages se distingue des mineurs de feuilles. La nomenclature de ces groupes écologiques demeure ambiguë. Les foreurs de végétaux semi-ligneux (non ligneux, mais avec tissus secondaires), comme certains scolytes sur les tiges d'Euphorbes (Thamnurgus aripes), sont considérés comme des phytophages non xylophages, appelés « mineurs de tiges »[3].
↑Ingrid von Brandt, Guide Hachette Nature. Insectes et papillons, Hachette Pratique, , p. 188
↑Paul-André Calatayud, Interactions insectes-plantes, IRD Éditions, , p. 267
↑Christophe Bouget, Hervé Bruste, Louis-Michel Nageleisen, « Nomenclature des groupes écologiques d'insectes liés au bois : synthèse et mise au point sémantique », Comptes Rendus Biologies, vol. 328, nos 10–11, , p. 936-948.
↑Nicolas Sauvion, Paul-André Calatayud, Denis Thiéry et Frédéric Marion-Poll (dir.), Interactions insectes-plantes, IRD éditions, , p. 394.
Maurice Tran, Reconnaissance des principaux foreurs des tiges du riz, du maïs et de la canne à sucre en Côte d'Ivoire, IRD Éditions, coll. « Initiations-documentations techniques - Travaux et documents de l'ORSTOM » (no 48), , 23 p. (ISBN978-2-7099-0599-2, lire en ligne).