Deux salariés occupent un bureau au 20 bis de la rue La Boétie au sein des locaux de la fondation Adrienne-et-Pierre-Sommer[4]. La fondation est financée par quatre mécènes : Carla Bruni à hauteur de 200 000 euros, l'Américaine Sheila Johnson pour 150 000 euros, Lancôme pour 500 000 euros par an pendant trois ans et la même somme pour l'Américain John Paulson[4].
La fondation définit ainsi sa mission : « faciliter l'accès à la culture, à l'éducation et au savoir afin de lutter contre les inégalités sociales ».
En 2009, Carla Bruni devient marraine de l'association Orchestre à l'école : un dispositif qui permet de transformer des classes en orchestres dans les établissements scolaires (élémentaire ou collège) pendant trois ans.
Le , Carla Bruni lance le premier programme « illettrisme » de sa fondation, en allant rendre une visite à des acteurs de terrain en Maine-et-Loire. Elle annonce alors un appel à projets associatifs – « à hauteur de 1,5 million d'euros sur trois ans », destinés à des familles qui n'ont pas les moyens « d'acheter des livres, de participer à des activités culturelles ou de loisirs »[5].
Le , elle préside la 152e édition de la vente des hospices de Beaune, qui réalise un produit de 5,27 millions d’euros, les 270 000 euros de la « pièce du président » — un tonneau de 350 litres — allant à sa fondation.
En 2011, Carla Bruni est à la fois « ambassadrice de la protection de la mère et de l'enfant contre le sida »[6] pour le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et présidente-fondatrice de la fondation Carla Bruni-Sarkozy[7]. Or d’après la revue Marianne, trois millions et demi d'euros ont été versés sous l'influence de Julien Civange[8], un ami intime[9] de Carla Bruni, par le fonds de lutte contre le sida sous forme de marchés qui ont été attribués à une vingtaine de sociétés et le tout sans appels d’offres[10]. Des sommes importantes (580 000 € et 132 756 €)[11],[12] ont été données à des entreprises appartenant à Julien Civange qui était à l’époque officiellement dans l’organigramme de la fondation Carla-Bruni-Sarkozy[13].
Carla Bruni-Sarkozy a déclaré en parlant de sa fonction auprès du Fonds mondial : « Je n’ai pas d’équipe, j’utilise celle de mon mari, qui est formidable »[14].