Fleuret (contre-torpilleur, 1907)

Fleuret
Le Fleuret à Cherbourg en 1909
Type	contre-torpilleur
Classe	classe Claymore
Histoire
A servi dans	Marine nationale
Constructeur	Arsenal de Rochefort France
Quille posée	Mai 1905
Lancement	14 décembre 1907
Statut	radié le 12 janvier 1920
Équipage
Équipage	60
Caractéristiques techniques
Longueur	58 m à la ligne de flottaison
Maître-bau	6,53 m
Tirant d'eau	2,95 m
Déplacement	356 tonnes
Propulsion	2 chaudières Normand 2 machines à vapeur à triple expansion 2 arbres d'hélice
Puissance	6800 ch (5071 kW)
Vitesse	28 nœuds (52 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement	1 canon de 65 mm 6 canons Hotchkiss de 47 mm 2 tubes lance-torpilles de 450 mm
Rayon d'action	2300 milles marins (4300 km) à 10 nœuds (19 km/h)
Pavillon	France
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Le Fleuret est l’un des treize contre-torpilleurs de classe Claymore construits pour la marine française dans la première décennie du XX^e siècle.

Carrière

Le Fleuret a été commandé le 5 mai 1905 et mis en chantier en 1906 à l’arsenal de Rochefort. Le navire a été lancé le 14 décembre 1906, et en mars 1908, affecté à l’escadre du Nord^[1]. Il resta dans cette unité lorsqu’elle fut rebaptisée 3e escadre en 1910. Il fut affecté à la 2e escadrille de torpilleurs lorsque la 3e escadre fut réorganisée et rebaptisée 2e escadre légère en novembre 1912^[2].

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, en août 1914, le Fleuret est toujours affecté à la 2e flottille de contre-torpilleurs^[3] basée à Brest. Il reste avec cette unité jusqu’à la mi-1915. L’année suivante, il est transféré à la flottille de la mer du Nord, basée à Dunkerque. En février 1916, il est gravement endommagé lors d’une collision avec le contre-torpilleur Aventurier, et reste en réparation au Havre jusqu’en novembre. En 1918, le Fleuret est affecté à la Division des patrouilleurs de Normandie à Cherbourg. Le navire a été rayé du registre naval le 12 janvier 1920 et a servi de cible remorquée de janvier 1921 jusqu’à son naufrage en 1923^[2].

Notes et références

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « French destroyer Fleuret (1907) » (voir la liste des auteurs).

1. Roberts, p. 381
2. Le Masson, p. 142
3. Prévoteaux, Tome I, p. 34

Bibliographie

• (en) Roger Chesneau et Eugene M. Kolesnik, Conway's All the World's Fighting Ships 1860-1905, Greenwich, Conway Maritime Press, 1979 (ISBN 0-8317-0302-4, lire en ligne), p. 283-333.
• (en) Jean Labayle Couhat, French Warships of World War I, London, Ian Allan, 1974 (ISBN 0-7110-0445-5).
• Henri Le Masson, Histoire du Torpilleur en France, Paris, Académie de marine, 1967 (OCLC 491016784).
• Gérard Prévoteaux, La marine française dans la Grande guerre: les combattants oubliés: Tome I 1914-1915, vol. 23, Le Vigen, France, Éditions Lela presse, 2017 (ISBN 978-2-37468-000-2).
• Gérard Prévoteaux, La marine française dans la Grande guerre: les combattants oubliés: Tome II 1916-1918, vol. 27, Le Vigen, France, Éditions Lela presse, 2017 (ISBN 978-2-37468-001-9).
• (en) Stephen S. Roberts, French Warships in the Age of Steam 1859-1914: Design, Construction, Careers and Fates, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, 2021 (ISBN 978-1-5267-4533-0).
• Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, vol. II : 1870–2006, Millau, Groupe Retozel-Maury, 2005 (ISBN 978-2-9525917-0-6, OCLC 165892922).