Alice est embauchée comme seconde mécanicienne sur un navire de commerce. Elle quitte momentanément Félix, son compagnon, pour un mandat de quelques mois en mer. Peu après le départ, elle fait deux découvertes troublantes : son prédécesseur est mort en mer et a laissé un carnet où il raconte en détail le quotidien de l'équipage ; et le bateau est commandé par Gael, premier grand amour d'Alice. Au fil de la navigation, alors que la communication avec Félix resté à terre n'est pas toujours possible, Alice se trouve confrontée à des dilemmes professionnels et amoureux.
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Le film est d'abord un projet de documentaire sur la marine marchande. Par la suite, Lucie Borleteau décide d'utiliser ce cadre réaliste pour narrer une fiction[3]. Le film est tourné en pleine mer à bord d'un navire marchand manœuvré par un équipage international[4].
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Critiques de presse
Le site agrégateur de critique Allociné attribue au film une moyenne de 3,8 sur 5, sur la base de 18 critiques parues dans la presse papier et en ligne[5]. Dans Le Monde, Noémie Luciani apprécie la réalisation : « Lucie Borleteau trouve dans cet espace fascinant, qui vibre comme un être vivant, l’occasion de redire dans le langage symbolique de l’image toute la liberté de ce personnage qui n’a que faire des vieilles conventions de différenciation des sexes ». Elle est convaincue par la prestation de l'actrice principale, Ariane Labed, et par le scénario qui aborde notmament « sans pesanteur » le thème de la solitude d'Alice parmi un équipage entièrement masculin[6]. Dans L'Humanité, Vincent Ostria voit dans Fidelio« le premier film abouti d’une cinéaste prometteuse », dont le tournage en pleine mer apporte une « belle plus-value réaliste »à une base scénaristique « assez littéraire »[4]. Dans le magazine Télérama, Aurélien Ferenczi salue « un premier film d'une maîtrise bluffante » et apprécie l'originalité du sujet, les personnages de cinéma qui multiplient les relations amoureuses étant encore souvent des hommes plutôt que des femmes[7]. La revue de cinéma Positif est globalement convaincue, notamment par la réalisation mettant en avant la majesté et la mélancolie de l'océan, et n'émet de réserves que sur « certains dialogues un peu explicatifs du genre maritime »[5]. Libération[3] trouve le film « parfois maladroit »mais estime néanmoins qu'il « sonne juste dans sa description de l’ennui traversant le no man’s land que constitue un vieux rafiot ».