Le 24 mai 2002, un avion léger transportant le chef du parti Boris Léontieff, des responsables de Lucien Kimitete et d'Arsen Tuairau, et le candidat suppléant Ferfine Besseyre, disparaît lors d'un vol à destination de Makemo dans les Tuamotu[5],[8]. Le gouvernement colonial français a refusé de retarder les élections[9].
À la suite des élections de 2004, le parti a tenu l'équilibre du pouvoir[12], et s'est rangé du côté du chef indépendantiste Oscar Temaru[13]. Dans le gouvernement de 10 membres, deux membres de Fetia Api ont été élus. Il s'agit de Marie-Laure Vanizette et Francis Stein[5].
En vertu du décret no 2008-465[20] fixant les montants des fonds publics attribués aux partis politiques au titre de l'année 2008, le Fetia Api a perçu 1 023 326,71 euros dont il n'a conservé que 20 000 euros pour son propre fonctionnement. Le reste du financement a été reversé au Nouveau Centre dans le cadre de l'accord d'association qui lie les deux formations. Au total, 23 parlementaires métropolitains du Nouveau Centre (18 députés et 5 sénateurs) ont déclaré leur rattachement à ce parti.
En vertu du décret pour l'année 2009, le Fetia Api va percevoir la somme de 1 408 157,51 euros pour les 32 parlementaires (+ 9, 22 députés et 10 sénateurs) qui ont déclaré leur rattachement. Pour ses deux candidates aux législatives et 1 021 voix, il continue de percevoir la somme de 856,58 euros.
↑(en) Karin Von Strokirch, « French Polynesia in Review: Issues and Events, 1 July 1995 to 30 June 1996 », The Contemporary Pacific, vol. 9, no 1, , p. 227-233 (lire en ligne [PDF], consulté le )
↑(en) Karin Von Strokirch, « French Polynesia in Review: Issues and Events, 1 July 2000 to 30 June 2001 », The Contemporary Pacific, vol. 14, no 1, , p. 213-219 (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Lorenz Gonschor, « French Polynesia in Review: Issues and Events, I July 2007 to 30 June 2008 », The Contemporary Pacific, vol. 21, no 1, , p. 154 (lire en ligne [PDF], consulté le )
↑Francois Fillon, Décret n° 2008-465 du 15 mai 2008 pris pour l'application des articles 9 et 9-1 de la loi n° 88-227 du 11 mars 1988 relative à la transparence financière de la vie politique, (lire en ligne)