Membre du parti républicain blasquistePartido de Unión Republicana Autonomista, il participe en 1906 à la fondation du groupe valencianiste València Nova, qui marque le début de la politisation du valencianisme[2]. En août 1918, il présente une motion demandant la mise en place de l’enseignement en valencien, ce qui entraîne de dures critiques du journal El Pueblo, dirigé par le leader de son propre parti, Félix Azzati[2]. En dépit de cette polémique, il est maire de Valence entre janvier 1918 et décembre 1919[2]. Lors de son mandat, il crée la Junta de Subsistencias, chargée de réguler les prix et d’éviter les spéculations sur le prix du pain[2]. Il est député au Congrès des députés pour le district de Nules aux élections générales de 1923[2].
Lors de la guerre civile, il reste fidèle à la Seconde République. Le 21 août 1936, il est nommé responsable du ravitaillement de la Comission provinciale de recrutement de Cuenca, présidée par Luís García Cubertoret, et chargée de former l’armée républicaine[3].