D'argent à 3 chevrons de gueules.(armes anciennes)
Parti : au 1, de sinople au patenôtre d'or enfilé et houppé du même posé en chevron, accompagné de 3 quinte-feuilles d'argent, au 2, d'argent à 3 chevrons de gueules, au chef de Jérusalem brochant sur le tout(armes modernes)
Selon Chérin, la filiation suivie de cette famille remonte à Jean de L'Hermite, seigneur du Solier et de La Rivière à Augne en Limousin, né en 1378, qui épousa Berthe Bordet. Il eut deux fils : Geoffroy et Jacques, qui furent les auteurs des branches dites « du Solier » ou « de Soliers » (éteinte au XVIIIe siècle) et « de La Rivière » (encore subsistante)[1].
Des généalogistes ont rattaché à cette famille le prédicateur des croisades Pierre l'Ermite (1053-1115). Michaud écrit en 1854 dans son Histoire des croisades : « Plusieurs familles ont prétendu descendre de Pierre L'Ermite, la prétention la plus raisonnable et la plus appuyée est celle de la famille du Solier qui existe encore dans le Limousin »[2]. Cette thèse est toutefois contestée[3] et plusieurs autres familles du nom de « L'Hermite » ont aussi revendiqué sans preuves un lien avec Pierre l'Ermite[4].
Noblesse
La famille de L'Hermite fut maintenue noble en 1697 sur titres remontés à l'an 1442[1].
Illustrations familiales
Jean de L'Hermite, seigneur et gentilhomme français, officier, lieutenant de la compagnie des gendarmes du vicomte de Turenne (futur duc de Bouillon et maréchal de France).
Pierre L'Hermite, seigneur et gentilhomme français, né en 1574 et mort en 1632[5].
D'argent à 3 chevrons de gueules (anciennes)[13],[14].
Parti : au 1, de sinople au patenôtre d'or enfilé et houppé du même posé en chevron, accompagné de 3 quinte-feuilles d'argent, au 2, d'argent à 3 chevrons de gueules au chef de Jérusalem brochant sur le tout (modernes).
Alliances
Branches de Soliers : de La Roche-Aymon, de Vignolles, de Texières, de Pompadour (1600), Paignon (1673), de Reymond (1769),
Branche de la Rivière : Esmoin (1447), Bony de Lavergne (1520), de la Guyonnie, du Ganeau (1597), du Carreau (1725), de Pichard (1755), de La Pomelie (1787), de Romanet de Beaune (1812), de Bengy (1841), de Malet (1849), Girot de Langlade, de Minvielle, etc.
Bibliographie
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Napoléon-Maurice Bernardin, Un Précurseur de Racine : Tristan L'Hermite, sieur du Solier (1601-1655), sa famille, sa vie, ses œuvres, Paris, Alphonse Picard, , XI-632 p. (lire en ligne)
Références
↑ a et bHenri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome 4, page 298.