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La famille d'Albon, originaire du Lyonnais, est une famille noble d'extraction chevaleresque (1288), admise deux fois aux honneurs de la Cour (en 1772 et 1786) et dont le chef portait le titre de courtoisie de « prince d'Yvetot ».
Elle s'est éteinte en ligne masculine en 2015.
Selon Arnaud Clément (2024), cette famille prouve sa filiation noble à partir de 1288[1].
Les auteurs anciens indiquent que, sur les liens entre les dauphins du Viennois, comtes d'Albon, et la famille d'Albon, implantée en Lyonnais, il n'y a pas de preuves de rattachement à ce jour entre ces deux lignages. Rivoire de La Bâtie, dans la notice consacrée à cette famille de son Armorial de Dauphiné (1867), s'oppose à considérer un lien entre celles-ci[2]. Pour sa part, Gustave Chaix d'Est-Ange (1903) considère que « tout laisse à penser » qu'elle tirait son origine de la maison d'Albon dauphinoise et il ajoute qu'elle était la plus ancienne et la plus illustre du Lyonnais[3].
La famille d'Albon remonte sa filiation suivie à André d'Albon, « simple citoyen » en 1265 et qui prit part en 1269 à la lutte des bourgeois contre l'Église[3]. Il n'appartenait pas à la noblesse mais il s'agrégea à celle-ci « à la fin de sa vie par l'acquisition du petit fief de Curis, près de Lyon »[4], en 1288.
André d'Albon laissa plusieurs fils, entre autres :
La descendance de Guy d'Albon s'est divisée au XVe siècle en deux branches[5] :
L'auteur de l'Armorial du Dauphiné souligne toutefois qu'« Admettant trop légèrement la version de Guillaume Paradin, plusieurs auteurs écartèlent les armes d'Albon de celles du Dauphiné, sans qu'il soit possible de justifier cette prétention »[2].
Gustave de Rivoire de La Bâtie indique que la branche de Saint-André brisait d'un lambel de trois pendants de gueules et que celle des seigneurs de Chatillon et de Bagnols possédait une cotice raccourcie finissant au cœur de la croix[2].
Principales alliances de la famille[10] : de Talaru (1384), de la Palisse (1437), de Montmorin (1476), de Saint-Chamond (1500), de Chalus (1544), d'Apchon, de Rivoire, de Foudras (1607), de Sassenage, de la Guiche, de Vichy-Chamrond, de Damas-Thianges, d'Amanzé, de la Baume-Suze, de Digoine, d'Espinchal, de Castellane (1772), de Viennois (1803), Duval (1830), Imbert de Balorre (1833), de Nettancourt (1891), de Bourbon-Lignières (1919), Guyon (1967), Convers.