La famille, originaire de Kastoria, en Macédoine, s’installe à Constantinople avec Manolaki (né vers 1655), fils de Georges et petit-fils d'Emmanuel (Manos) Philippou (1610-1699). Manolaki devient chef de la corporation des fourreurs avant d’être nommé Grand Logothète du patriarche de Constantinople. Il fonde ensuite de nombreuses écoles grecques dans différentes parties de l’Empire ottoman.
Le fils de Manolaki, Michel (1695-1752), épouse une parente de Nicolas Mavrocordato, ce qui permet à la famille de connaître une importante ascension sociale à la génération suivante. Les Manos nouent alors des alliances matrimoniales avec les Ghica, les Mavromichalis, les Soutzo, les Caradja ou les Ypsilantis. Ainsi, l’une des filles de Michel, Zoé (morte en 1759) épouse le prince de Valachie et de MoldavieGrégoire II Ghica.
(el) Florentin Marinescu, « The Greek books in the library of the Romanian logothete John Manos » dans Epirotike Hestia vol. 348-9, (mai-), p. 530–532.