Auguste Prudhomme observe qu'il a cherché, sous son épiscopat, à accroitre son domaine temporel[1]. Il se charge cependant d'une réforme concernant l'organisation de l'hôpital fondé par saint Hugues[1]. L'établissement est désormais géré par un prieur assisté de deux chanoines[1].
Il est mentionné une première fois, selon le Regeste dauphinois, aux côtés de l'archevêque de Vienne, dans une lettre papale en date du [6],[7]. Innocent IV les invite à se rendre auprès du comte de Savoie, Amédée IV afin que ce dernier règle ses différents avec l'Église, sous peine d'excommunication et d'interdit[6],[7].
En 1252, il fonde un prieuré augustin de Villard-Benoît, à Pontcharra[3],[9].
En , le pape lui écrit pour qu'il défende l'ordre des Chartreux[10]. La même année, à la suite de rancune ou discorde entre l'évêque, le Dauphin Guigues, et les habitants, les coseigneurs de Grenoble acceptent d'en faire la remise[11].
↑ ab et cJules Marion, « Cartulaires de l'église-cathédrale de Grenoble, dits Cartulaires de saint Hugues », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 32, no 1, , p. 107, 421 (lire en ligne, consulté en ).
↑ a et bAlbert du Boys, Vie de Saint Hugues, évêque de Grenoble, suivie de la vie d’Hugues II, son successeur ; d’un extrait 5 d’une biographie de S. Hugues, abbé de Léoncel, et d’une notice chronologique sur les évêques de Grenoble, Paris, Debébourt, , 342 p. (lire en ligne), p. 360-361.
Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349, Impr. valentinoise, ..
Edmond Maignien, Notes historiques sur l'évêché de Grenoble de 1237 à 1338 : Pierre II Equa, Pierre III, Pierre Falques, Guillaume II, Guillaume III de Royn, Guillaume IV de Royn, Grenoble, Imprimerie de Prudhomme, , 19 p..