Qualifié de « fasciste pendant sa jeunesse » par le journaliste Philippe Broussard[1], il est condamné, en 1992, à un mois de prison avec sursis et 10 000 francs d’amende pour avoir distribué des tracs négationnistes à la sortie de lycées niçois[5],[6]. Ce jugement est confirmé en [7],[8].
À ce propos, Fabrice Robert assume une évolution, précisant : « J'ai aussi été intéressé par la question sioniste, aujourd'hui on nous soupçonne d'être proches des sionistes. Sur ces éléments, il y a une rupture. Je ne suis plus intéressé par la question sioniste : c'est une solution de facilité, un aveu de faiblesse »[9]. Il est maintenant une des grandes figures de la mouvance identitaire, qui s'oppose à toute forme d'antisémitisme et d'antisionisme. En 2013, après avoir fait condamner Bernard-Henri Lévy, il déclare : « il est tout de même piquant de faire condamner celui qui prétendait vouloir « défendre l’honneur des musulmans » en France alors que, dans le même temps, celui qui a contribué à installer la charia en Libye est persona non grata à Tripoli parce qu'il est juif[10] ».
Il fonde le site internet Novopress au milieu des années 2000[13].
Jugeant le FN et le MNR trop timorés[14], il fonde en 2003 le Bloc identitaire, qu'il préside. Le mouvement devient Les Identitaires en 2016[15],[16].
En août 2005, il est condamné à cinq mille euros d'amende, dont 3 500 avec sursis, et 1 500 euros de dommages et intérêts pour injure et diffamation contre un proviseur de lycée de Toul[17].
↑Nicolas Lebourg, « La Fonction productrice de l'histoire dans le renouvellement du fascisme à partir des années 1960 », dans Sylvain Crépon et Sébastien Mosbah-Natanson (dir.), Les Sciences sociales au prisme de l'extrême droite : enjeux et usages d'une récupération idéologique, L'Harmattan, coll. « Les Cahiers politiques de l'IRISES/Paris Dauphine (UMR 7170) », (lire en ligne), p. 213-243.