En 1538, Charles Quint, le Pape, les Hospitaliers et Venise s’allient pour affronter la flotte turque au large de l’Albanie. Il n’en ressort aucun vainqueur jusqu'à la défaite de Lépante où les Européen prennent le dessus. Soliman s’allie avec la France qui dispose de nombreux intérêts commerciaux avec les Turcs.
D’importants succès sont obtenus grâce au corps de fantassins des Janissaires. Soliman meurt en 1566.
La Méditerranée et l'Empire ottoman – La bataille de Lépante
Sélim II succède à Soliman et continue sa politique expansionniste. Ils sont les maîtres de la mer Méditerranée, grâce aussi à l’alliance avec la France.
En 1565, les Ottomans attaquent Malte, mais les Hospitaliers repoussent l’assaut et deviennent « le rempart de la Chrétienté [contre les Ottomans] ». Charles Quint, en 1535, lance contre les Turcs une croisade soutenue par le pape Paul III, les Portugais et les Hospitaliers. Il prend Tunis, libérant 20 000 prisonniers chrétiens. En 1541, il cherche à conquérir Alger, mais l’attaque échoue.
En 1570, les Turcs reprennent Tunis et assiègent Chypre, après avoir lancé un ultimatum à Venise. Ainsi, le , se conclut la « Sainte Ligue » entre l’Espagne, Venise, le pape Pie V, le duc de Savoie, l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, ainsi que d’autres républiques italiennes. En octobre, la Sainte Ligue se met en marche et, le 7, à la bataille de Lépante, obtient une victoire contre la flotte turque ; 80 navires turcs sont coulés, 130 capturés et 50 000 Turcs sont tués ou fait prisonniers. Pie V instaure alors la fête de Notre Dame des Victoires, fixée ensuite par Grégoire XIII comme fête de Notre Dame du Rosaire.
Les divisions des princes chrétiens favorisant un retour des musulmans, Venise abandonne la Sainte Ligue et conclut une paix séparée avec Sélim II.
En 1661, l’archiduc Léopold d’Autriche tente de reconquérir la Hongrie, mais en vain, et en 1663, les Ottomans atteignent Presbourg et menacent Vienne. S’ensuit une nouvelle coalition qui obtient une victoire en 1664 contre les Turcs. Puis Vienne est à nouveau assiégée jusqu’à ce que, le , à Kahlenberg, en Autriche, les forces chrétiennes, sous la conduite du duc Charles V de Lorraine et du roi de Pologne, battent les Ottomans par une victoire totale.
La Pologne, la Russie, l'Empire ottoman et les chrétiens orthodoxes et orientaux
Avec la chute de Constantinople et le mariage entre Ivan III et la fille du dernier empereur byzantin, la Russie s'affirme comme héritière historique du patrimoine orthodoxe byzantin et siège de la « troisième Rome ». Les tsars se considèrent comme les protecteurs des chrétiens orthodoxes. Plusieurs guerres les opposent au khanat de Crimée, vassal des Ottomans[5].
↑Peter Turchin, Jonathan M. Adams, Thomas D. Hall: East-West Orientation of Historical Empires and Modern States. In: Journal of World-Systems Research, vol. XII, noII, 2006, p. 218–239 et 223. PDF
↑Georges Florovsky, Les Voies de la théologie russe, Paris 1937, en français par J.-C. Roberti, Desclée de Brouwer Éds., Paris 1991, p.150.
Sources
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