Eve Queler

Eve Queler
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
The New School
High School of Music & Art (en)
Mannes School of MusicVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
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Genre artistique

Eve Queler (née le 11 janvier 1931) est une cheffe d'orchestre américaine et la directrice artistique émérite de l'Orchestre de l'Opéra de New York (en) (OONY). Elle a fondé l'OONY. Elle est connue pour avoir fait la promotion et dirigé plusieurs opéras relativement peu connus et peu fréquemment joués.

Biographie

Née en 1931[1],[2],[3] sous son nom de jeune femme, Eve Rabin, à New York, Eve Queler commence par étudier le piano[4]. Elle travaille notamment avec Isabelle Vengerova[4], fréquente l'École de musique et d'art de Manhattan (en) dont elle sort diplômée en 1948[3], et la Mannes School of Music, où elle étudie le piano et la direction d'orchestre. Une bourse du Fonds Martha Baird Rockefeller lui permet de poursuivre ses études en direction d'orchestre avec Joseph Rosenstock et en accompagnement avec Paul Ulanowsky (en) et Paul Berl. Elle participe également à des master classes avec Walter Susskind et Leonard Slatkin à St. Louis, et avec Igor Markevich et Herbert Blomstedt en Europe.

Après avoir travaillé dans l'équipe du Metropolitan Opera et du New York City Opera[2], elle crée l'Opera Orchestra of New York (en) (OONY) à la fin des années 1960 ou début des années 1970, un orchestre composé d'étudiants et de professeurs de musique et destiné à faire connaître des œuvres lyriques en version concertante[4]. Elle est connue pour avoir fait la promotion et dirigé plusieurs opéras relativement peu connus et peu fréquemment joués, tels que Rienzi[2] et Jenůfa[5].

Bien qu'elle se consacre principalement à l'OONY, elle se produit en tant que cheffe d'orchestre invitée avec de nombreuses compagnies d'opéra et orchestres internationaux, dont le Théâtre Mariinsky[4], l'Opéra d'Australie, l'Opéra d'État de Hambourg[4], le Théâtre national de Prague[4], l'Opéra de Francfort[4], l'Orchestre de Philadelphie[4], l'Orchestre symphonique de Montréal[4], l'Orchestre de Cleveland, l'Orchestre symphonique d'Edmonton (en), l'Orchestre symphonique d'Honolulu, et l'orchestre de l'Opéra d'État hongrois[6].

Distinctions

En 2002, Eve Queler est nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français[7]. En 2010, elle reçoit un Opera Honors Award du National Endowment for the Arts américain[8]. En 2017, le New Amsterdam Opera lui remet son tout premier Pathfinder Award[9],[10].

Vie privée

Elle était mariée à Stanley Queler, un avocat, décédé le 30 janvier 2013, à 83 ans[11].

Notes et références

  1. (en) Christine Ammer, Unsung: A History of Women in American Music, (ISBN 9781574670615), p. 171 :

    « Eve Rabin Queler was born in 1936 in New York and began piano lessons at the age of five. Her first ambition was to be a concert pianist, and to this end she practiced constantly, gave recitals, and entered competitions. »

  2. a b et c (en) Tommasini, « Music Review: An Early Wagner, but With All the Trademark Bells and Whistles (Wagner's Rienzi From Opera Orchestra of New York) », The New York Times,
  3. a et b (en) « Notable Alumni », LaGuardia High School Alumni and Friends
  4. a b c d e f g h et i Bruno Serrou, « Queler, Eve [New York 1936] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3573
  5. "Review/Opera; Jenufa in Concert: Death, Pain and Love" par Donal Henahan (en), The New York Times, 1er avril 1988
  6. Arnaud Alain, « Nerone de Boito », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. (en) « Eve Queler », sur Encyclopedia Britannica, (consulté le )
  8. (en) « NEA Chairman Rocco Landesman Announces Recipients of the 2010 NEA Opera Honors » [archive du ], arts.gov, (consulté le )
  9. (en) A. A. Cristi, « New Amsterdam Opera Pathfinder Award presented To Eve Queler », sur Broadway World, (consulté le )
  10. (en) « Wagner Leit by New Amsterdam Opera », sur Voce Di Meche, (consulté le )
  11. (en) « Stanley Queler Obituary », The New York Times,

Liens externes

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