Malgré l'absence de document officiel, il semble qu'Elie Miriam Delaborde soit le fils naturel de Charles-Valentin Alkan[1],[2],[3] (25 ans) et d'une de ses riches élèves, Lina Eraîm Miriam[4]. Son caractère en revanche – comparativement à son père – est extraverti et courtois ; il peint un peu[1] (sous le nom de Miriam).
Outre les cours d'Alkan, il suit également l'enseignement d'Ignaz Moscheles et Adolf von Henselt[4]. Après avoir effectué des tournées en Angleterre, en Allemagne et en Russie, en 1870, il s'enfuit à Londres où il joue des œuvres pour piano à pédalier de son père[4].
Il est nommé professeur de piano au Conservatoire de Paris en 1873, parmi ses élèves figurent Olga Samaroff[4], Alfred Roth et la Norvégienne Nanne Storm.
↑La première mention est faite par Hans von Büllow dans une lettre au pianiste Karl Klinworth en 1885, « Natürliche Sohn ». Hans von Büllow, Neue Briefe, Munich, Drei Masken Verlag, 1927, p. 117 (OCLC238805400).
(en) Hugh MacDonald, The New Grove Dictionary of Music and Musicians (édité par Stanley Sadie) : Alkan [Morhange], (Charles-)Valentin, Londres, Macmillan, seconde édition, 29 vols. 2001, 25 000 p. (ISBN978-0-19-517067-2, lire en ligne)
(en) Stephanie McCallum, « Alkan : Enigma or Schizophrenia? », The Alkan Society, no 75, , p. 2-10 (lire en ligne)