Brian Taylor et Mike Zavala sont deux policiers de la Newton Division du Los Angeles Police Department. Très proches l'un de l'autre, ils patrouillent chaque jour ensemble dans les rues de South Central. Ancien des Marines, Brian est passionné de cinéma et veut se filmer au travail dans le cadre d'un projet personnel. Lui et Mike se filment alors grâce à de petites caméras fixées sur leur uniforme.
Un jour, Mike affronte « à la loyale » Tre, un membre des Bloods. Mike parvient à le maitriser et à gagner son respect. Plus tard, Tre et quelques Bloods sont pris pour cible dans un drive-by par des Sureños(en). Un Blood est tué. Le lendemain, plusieurs policiers sont appelés pour tapage nocturne pour une fête donnée par des Sureños. Brian et Mike font la connaissance de Big Evil et LaLa, membres du gang en quête de reconnaissance de leurs supérieurs. En parallèle, Brian — très exigeant en matière de femmes — commence à fréquenter Janet, alors que Mike et sa femme Gabriella attendent leur premier enfant. Plus tard, Mike et Brian sauvent des enfants lors d'un incendie et reçoivent la médaille de la bravoure du Los Angeles Police Department.
Après avoir arrêté un suspect armé et transportant de la drogue dans sa voiture, les deux policiers surpassent leurs rôle d'officiers et commencent à enquêter sur l'homme et son entourage. À travers leurs actions et leurs découvertes, notamment d'un trafic d'êtres humains, ils finissent par déranger le cartel de Sinaloa, qui met un contrat sur leur tête.
Fiche technique
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Source et légende : version française (VF) sur RS Doublage[4] et AlloDoublage[5] et version québécoise (VQ) sur Doublage Québec[6]
Production
Genèse et développement
Le réalisateur-scénariste David Ayer s'inspire en partie des deux officiers du LAPD de la Newton Division dans les années 1990, Charles Wunder et Jamie McBride[7]. Après avoir mis en scène des policiers globalement corrompus dans ses précédents scénarios, David Ayer a ici voulu raconter l’histoire de deux officiers droits et honnêtes tout en se débarrassant des stéréotypes des films policiers hollywoodien. Il explique également avoir voulu mettre l'accent sur leurs vies personnelles et le paradoxe de cette profession : « Chaque jour, ils sont confrontés à des situations psychologiquement destructrices. Ensuite, ils doivent rentrer chez eux et faire en sorte que leur couple fonctionne. Celui qui réussit cela est quelqu’un de fascinant[8]. » Il ajoute aussi des éléments de sa propre vie, ayant grandi dans le quartier de South Central, dépeint dans le film[8].
Dans leur préparation, Jake Gyllenhaal et Michael Peña ont passé 12 heures par jour durant cinq mois avec des officiers du LAPD dans le Grand Los Angeles. Jake Gyllenhaal sera même témoin d'un meurtre[7].
Tournage
Le tournage a lieu à Los Angeles, notamment à South Central[9]. La plupart des scènes sont filmées simultanément avec quatre caméras pour couvrir chaque scène quasiment à 360 degrés. Des caméras étaient attachées sur les acteurs Jake Gyllenhaal et Michael Peña[8]. Le tournage ne dure que 22 jours[7].
De nombreuses scènes sont le résultats d'improvisations des acteurs[7].
Jaime Fitzsimons, ancien officier durant 15 ans, a officié comme conseiller technique durant le tournage et tient le rôle du capitaine Reese. Jaime Fitzsimons déclare à propos du film : « Je pense qu’en découvrant la manière dont David a écrit et filmé cette histoire, les officiers de police et les habitants du quartier vont se dire : “Enfin !”. »
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Le critique Roger Ebert, du Chicago Sun-Times, a attribué au film quatre étoiles sur quatre en le qualifiant d'« un des meilleurs films policiers des dernières années »[12] et l'a classé quatrième meilleur film sorti en 2012[13].
Box-office
Lors de son week-end d'ouverture aux États-Unis, le film a rapporté 13,1 millions de dollars, ce qui lui permet de prendre la première place du box-office[14]. End of Watch est très populaire auprès de la population hispanique, qui compose 32 % de l'audience lors du week-end d'ouverture et un journaliste du Hollywood Reporter a attribué la popularité du film à un fort bouche à oreille[15]. Initialement sorti dans 2 730 salles, End of Watch obtient cinquante salles supplémentaires lors de sa deuxième semaine à l'affiche[16].
L'expression End of Watch désigne la fin du service des officiers de patrouille. Dans un registre, ils doivent lister toutes leurs interpellations puis écrivent finalement end of watch (« fin de service ») suivie de l’heure. D'autre part, le terme est également utilisé pour mentionner la mort d’un officier en service[8].