Emma Talbot vit et travaille à Walthamstow, quartier de Londres[3]. Elle est représentée par des galeries à Düsseldorf, Amsterdam et Bâle et travaille en étroite collaboration avec Arcadia Missa London/NYC[2].
Emma Talbot utilise le dessin à la peinture, en passant par l'installation et la sculpture. Elle aime développer des récits autour des "luttes de la vie" au sein de la société contemporaine[4]. L'artiste propose notamment des autobiographies visuelles, des récits internes et des images mentales d'expériences personnelles réelles ou imaginaires. Elle s'intéresse ainsi aux pensées dites préoccupantes qui façonnent l'expérience de l'être[4],[5].
Ses œuvres sont principalement dessinées ou peintes à la main sur de la soie ou d'autres textiles. Elles intègrent ses propres écrits ou des citations provenant d'autres sources. L'artiste explore le personnel comme la politique, le genre, la nature, l'intimité des personnes avec la technologie et le langage[6].
En 2006, Emma Talbot devient veuve. Elle déclare que cette expérience a influencé la nature de son travail[7]. Son travail fait notamment partie des collections du Birmingham Museum and Art Gallery, de la KRC Collection, du Musée d'Arnhem, du Fries Museum, de la David Roberts Collection, de la Art Gallery of Western Australia ou de la Wilhelm Schürmann Collection[2].
↑(en-GB) Tim Jonze, « Klimt through a feminist lens: Emma Talbot wins Max Mara art prize », The Guardian, (ISSN0261-3077, lire en ligne, consulté le )