Emil Jakob Felden naît le , à Montigny-lès-Metz, ville allemande de l'Alsace-Lorraine. Issu d'une famille protestante, le jeune Emil étudie la théologie à Strasbourg aux côtés d’Albert Schweitzer. Il étudie aussi la philosophie et l'économie[1]. Après son ordination en 1899 à Strasbourg, Emil Felden devient vicaire à Dehlingen et enseigne à Abreschviller, près de Sarrebourg.
De 1904 à 1907, il travaille comme rédacteur au journal Elsässer Tagblatt de Colmar[1]. Au cours de cette période, Felden publie des nouvelles et des romans, et donne de nombreuses conférences. Emil Felden développe l’idée progressiste d’une religion non-dogmatique.
Le , Emil Felden est démis de ses fonctions par les nazis[1]. Il fuit le régime, en Alsace et en Lorraine. En 1946, il est réhabilité par la commission de l’Église évangélique de Brême. Ce n'est qu'en 1953, qu'Emil Felden retourna à Brême, où il s'éteindra le .
Son œuvre
Der Spiritismus; Oldenburg & Co., Leipzig 1910
Alles oder nichts, Kanzelreden über Henrik Ibsens Schauspiele; Verlag Die Tat, Leipzig 1911
Die Trennung von Staat und Kirche; Verlag Eugen Diederichs, Jena 1911
Im Strome von Zeit und Ewigkeit, Ein Buch der Andacht für freie Menschen; Oldenburgverlag, Berlin
Sieghafte Menschen, roman en 2 tomes.
Königskinder: Briefe aus schwerer Trennungszeit einer Ehe; Oldenburgverlag, Leipzig 1914
Menschen von Morgen, Ein Roman aus zukünftigen Tagen; Oldenburgverlag, Berlin
Die Sünde wider das Volk, 1921
Der Mann mit dem harten Herzen und andere Märchen und Geschichten für Groß und Klein; Oldenburgverlag, Berlin 1922
Eines Menschen Weg, Biografie zu Friedrich Ebert, Friesen-Verlag, Bremen 1927
Sources
Georg Huntemann: Felden, Emil Jakob. In: Historische Gesellschaft Bremen, Staatsarchiv Bremen (dir.): Bremische Biographie 1912–1962. Hauschild, Bremen, 1969 ( p. 144-147 ).