Membre d'une famille particulièrement pauvre, dont le père est notamment alcoolique, Elvira Petrozzi émigre à Alexandrie durant la Seconde Guerre mondiale[2]. Elle affirme n'avoir « jamais pensé à apprendre à lire ni à étudier »[3].
En 1956, alors qu'elle est âgée de 19 ans, elle décide de devenir religieuse dans la congrégation des Sœurs de la charité de Sainte-Jeanne-Antide-Thouret. Parallèlement à sa vie religieuse, elle travaille comme maîtresse dans une crèche[2].
Le , elle fonde la première communauté du Cénacle dans une ancienne maison du XVIIIe siècle, perchée sur une colline au-dessus de Saluces, dans le Piémont. Elle souhaite d'abord créer une communauté pour les jeunes marginaux, mais les premiers à lui demander de l'aide sont de jeunes toxicomanes. C'est ainsi qu'elle se consacre à ces derniers[2]. Le , la communauté est reconnue par le Conseil pontifical pour les laïcs comme une association privée internationale de fidèles[3].