Dans les années 1930, il rejoint la Compagnie Transafricaine, compagnie fondée en 1926 sous le nom de Air Afrique. Il effectue de nombreux voyages vers les Balkans, la Grèce, la Turquie et la Serbie, avant de prendre la direction du service aviation du journal Paris-Soir[2],[3].
En , avec le huitième avion de la série Farman F-197 F-ALUZ, avion du journal Paris-Soir, Edmond Abraham part effectuer un reportage en Crète, lors de l'insurrection du général Elefthérios Venizélos, avec le radio Bouillut et la journaliste Mme Titayna. Le , l'appareil est détruit par l'artillerie peu après son atterrissage, sans faire de blessés[3].
En 1939, il commande l'école de pilotage de la deuxième région aérienne ; il totalise 5 348 heures de vol[2],[3].
Constructeur
Edmond Abraham est également dans les années 1930 le concepteur et le constructeur d'un monoplan type parasol nommé l'Abraham Iris, assez semblable aux Morane-Saulnier de l'époque[4]. Ce biplace de tourisme en tandem a une structure métallique entoilée ; il est fabriqué en un seul exemplaire[5].
L'Iris I subit des modifications et un an après, nait l'Iris II (AS-2 Iris II)[6] sous l'immatriculation F-ALHH[3]. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, l'Iris II totalise 650 heures de vol. Edmond Abraham vend son appareil et en 1954, les réglementations liées à la navigabilité ayant évolué, l'appareil perd son immatriculation F-ALHH et reçoit l'immatriculation F-PBFV[4].
↑Le premier grade de sous-officier de l’armée française est « sergent ». Dans l'armée de terre, au sein des armées montées, le sergent est appelé « maréchal des logis ».
Références
↑ ab et cSa fiche dans la base « Mémoire des hommes » du ministère de la Défense, [lire en ligne].