Construit sur les ruines d'un oppidum celte datant d'environ 370 av. J.-C., le vicus gallo-romain d'Eburodunum s'est développé dès le Ier siècle sous la forme d'un fort probablement destiné à la protection du passage et du port sur la Thièle qui se trouve juste à côté[1].
Le site est abandonné dans la seconde moitié du Ier millénaire, à la suite d'une variation du niveau du lac de Neuchâtel qui provoque la construction de la ville médiévale et du château sur la nouvelle rive[2]. Les bâtiments sont alors détruits et les pierres récupérées en grande partie.
Découverte et fouilles du site
L'ensemble du site est inscrit comme bien culturel suisse d'importance nationale[3]. Il se trouve aujourd'hui en grande partie enterré sous des bâtiments modernes ; seule une partie du site a été fouillée et conservée depuis 1821[4]. Des travaux entrepris par une association locale ont permis de reconstruire en pierres sur une hauteur d'environ 50 centimètres, une partie du mur nord du fort ; les autres murs sont simplement marqués dans la chaussée actuelle[1].