Le DMA de Madagascar est créé le à Tananarive[1]. Il est constitué d'un bataillon de tirailleurs sénégalais, ex-Ier bataillon du 1er régiment mixte de Madagascar, qui prend le nom de bataillon d'infanterie du détachement motorisé autonome (BIDMA)[2], et d'un escadron de reconnaissance à trois pelotons (escadron de reconnaissance de Madagascar). Ce dernier est formé en octobre 1946 à Melun[1] ou à Fréjus en septembre 1946[3]. Embarqué à Marseille le [1] et débarqué à Tamatave le [3], il compte trois pelotons d'automitrailleuses Panhard 178B et des véhicules tout-terrain Hotchkiss W15 et S20(de). Peu avant la constitution effective du détachement, une insurrection anticoloniale est déclenchée (29 mars 1947). Le DMAM est engagé dans les opérations de maintien de l'ordre colonial[1],[4]. Il est engagé dans des opérations mobiles contre les regroupements rebelles, en soutien au maillage militaire territorial[5], dans la région de Tananarive et en pays betsiléo jusqu'en août 1948[3].
Fin 1947, le DMAM reçoit une compagnie de transport et une compagnie du génie, puis en 1949 une batterie d'artillerie et une compagnie de ramassage sanitaire[3]. Le DMAM prend garnison à Tananarive[3].
En décembre 1957, le DMA de Madagascar est renommé régiment colonial interarmes de Madagascar. La batterie du RCIAM passe l'année suivante au Ier groupe du 13e régiment d'artillerie de marine[3].