Elle est la mère de son premier fils, Antipater II. Elle est répudiée en 37 av. J.-C. pour permettre à Hérode d'épouser Mariamne l'Hasmonéenne petite fille de deux frères, rois hasmonéens rivaux de Judée, Hyrcan II et Aristobule II. Elle retrouve la faveur d'Hérode, après que celui-ci a exécuté Mariamne en 29 av. J.-C.. Hérode avait prêté foi au discours calomnieux de sa sœur Salomé au sujet de Mariamne[1],[2].
Doris soutient son fils Antipater auprès d'Hérode, dans sa campagne de calomnies contre ses deux demi-frères Aristobule IV et Alexander, fils de Mariamne l'Hasmonéenne. Celle-ci parvient finalement à son but et Hérode fait jeter en prison ses deux fils, puis les fait exécuter (en 7 av. J.-C;)[1]. Antipater devient l'héritier désigné[3]. Pour le cas où celui-ci mourrait avant lui, le testament désignait pour successeur Hérode Boëthos, le fils qu’Hérode le Grand « avait eu de la fille du grand prêtre[4]. » Antipater est associé au trône et fait office de vice-roi[3].
Quelques mois avant sa mort, Hérode est convaincu par sa sœur Salomé d'une nouvelle conspiration contre lui organisé par Antipater[5]. Avant de partir pour Rome pour porter le nouveau testament à l'empereur, Antipater s'est secrètement fait apporter un poison d'Alexandrie[3], pour faire empoisonner Hérode, tout en impliquant Salomé par une fausse lettre[6]. Salomé attend la mort de son frère Phéroras qui fait lui aussi partie du complot puis le révèle à Hérode. Celui-ci laisse son fils rentrer de Rome et le jette en prison dès son arrivée dans le royaume[3], puis le fait exécuter[7] cinq jours à peine avant de mourir[8] (4 av. J.-C.). Hérode rédige alors un nouveau testament sur lequel figure Hérode Archélaos, Hérode Antipas, Philippe le Tétrarque et Salomé[8].