Le film est partiellement présenté dans un format de Found footage, présentant des interviews fictives, des séquences d'actualités et des vidéos de caméras de surveillance. L'histoire, qui explore les thèmes de l'humanité, de la xénophobie et de la ségrégation sociale, commence dans un 1982 alternatif, lorsqu'un vaisseau spatialextraterrestre apparaît au-dessus de Johannesbourg, en Afrique du Sud. Ces extra-terrestres insectoïdes, surnommés « crevettes » ou « mollusques »[Note 1], malades et mal nourris découvert sur le vaisseau, sont confinés par la compagnie Multi National United (MNU) dans un camp d'internement appelé District 9. Vingt-huit ans plus tard, lors de la réinstallation des aliens par le gouvernement dans un autre camp, l'un d'entre-eux, nommé Christopher Johnson, est sur le point d'essayer de s'échapper de la Terre avec son fils. Il croise le chemin d'un bureaucrate nommé Wikus van de Merwe, responsable de la relocalisation des aliens. Le titre et les prémisses de District 9 sont inspirés par les événements du District 6 du Cap, se déroulant durant l'époque de l'apartheid.
Dans un 1982alternatif, un vaisseau spatial extraterrestre géant arrive sur Terre et survole la ville sud-africaine de Johannesbourg. Après plusieurs mois d'inactivité de la part de l'appareil, les gouvernements du monde entier autorisent donc l'ouverture de force des portes du vaisseau. Une fois entrées à l'intérieur, les équipes d'enquête trouvent avec stupéfaction plus d'un million d'extraterrestres de forme insectoïde et souffrant de malnutrition. Après cette découverte, ces derniers sont transférés sur Terre, dans un camp appelé le District 9. Cependant, au fil des ans, ce camp se transforme en bidonville, et les habitants à proximité de cet endroit se plaignent souvent que les extraterrestres sont des contrevenants sales et ignorants qui volent les ressources humaines.
À la suite de ces tensions entre les extraterrestres et les habitants, le gouvernement crée le Multi National United (MNU), un énorme fabricant d'armes, pour déplacer les extraterrestres dans un nouveau camp à l'extérieur de la ville. Piet Smit, un cadre du MNU, nomme l'employé et son gendre Wikus van de Merwe, pour diriger la relocalisation. Pendant ce temps, trois extraterrestres, Christopher Johnson, son jeune fils et son ami Paul, recherchent dans une décharge du District 9 du carburant provenant de leur technologie. Christopher a mis vingt ans à en synthétiser suffisamment pour mettre en œuvre son plan. Ils finissent finalement dans la cabane de Paul, mais lorsque Wikus vient à la cabane pour faire signer à Paul un avis d'expulsion, Wikus trouve le récipient de carburant caché et en vaporise accidentellement une partie sur son visage lorsqu'il veut le confisquer. Paul, quant à lui, est tué par Koobus Venter, un chef cruel des mercenaires du MNU, après que les agents ont découvert une grosse collection d'armes, humaines comme aliens.
Wikus, alors contaminé par le fluide, se métamorphose petit à petit en alien, en commençant par son bras gauche, blessé après l'exposition au carburant et caché sous un grand bandage. Après avoir minimisé ses symptômes (vomissements, saignements de nez, maux de tête et perte d'ongles), il s'évanouit lors d'une fête célébrant sa promotion et est emmené dans un hôpital où les médecins découvrent que sa main gauche est devenue une pince d'extraterrestre. Il est par la suite transféré au laboratoire du MNU, où les chercheurs effectuent des expériences brutales et découvrent que son ADN chimérique lui donne la capacité d'utiliser des armes extraterrestres. Voulant posséder cette hybridité humain / extraterrestre avant que Wikus ne se transforme complètement, Smit ordonne que le corps de Wikus soit vivisecté et récolté pour ses propriétés. Par la suite, Wikus se rebelle contre le personnel du laboratoire et s'en échappe. Alors que les forces de Koobus Venter le recherchent, une campagne de dénigrement mensongère concernant Wikus est diffusée à la télévision, ce qui atteint Tania, son épouse et fille de Smit ; elle affirme que Wikus est un fugitif recherché qui a contracté une maladie contagieuse après avoir eu des relations avec des extraterrestres.
Wikus se réfugie dans le District 9, trouvant accidentellement Christopher et le vaisseau secondaire(en) de commande caché du vaisseau-mère sous son bidonville. Christopher explique à Wikus que le carburant confisqué est crucial pour son plan de réactivation du vaisseau secondaire, et que s'il peut l'amener dans le vaisseau-mère, il peut guérir Wikus et inverser sa transformation physique, lui permettant donc de redevenir humain. Wikus tente d'acquérir des armes auprès du marchand d'armes nigérian du District 9, dénommé Obesandjo, mangeant des bras d'extraterrestre en pensant que cela lui accordera des capacités surhumaines. Wikus, cependant, saisit une arme extraterrestre et, capable de l'utiliser, s'échappe avec une collection d'armes que Christopher et lui peuvent utiliser pour tenter de récupérer le carburant extraterrestre confisqué.
Wikus et Christopher se frayent ensuite un chemin à travers le MNU jusqu'au laboratoire et récupèrent le carburant. Cependant, après avoir vu les expériences barbares que le MNU avait effectué sur son peuple dans le laboratoire (y compris son ami Paul, disséqué), Christopher dit à Wikus qu'il doit rentrer chez lui le plus vite possible pour obtenir de l'aide et ne peut pas annuler la mutation de Wikus jusqu'à ce qu'il revienne trois ans plus tard, en raison de l'approvisionnement limité en carburant. Enragé, Wikus assomme Christopher et tente seul de faire décoller le vaisseau secondaire vers le vaisseau-mère, mais l'appareil est vite endommagé par les forces de Koobus Venter, après que ce dernier a autorisé le lancement de missiles sol-air. Venter capture Wikus et Christopher, mais le gang d'Obesandjo tend une embuscade au convoi du MNU, s'empare de Wikus et amène ce dernier à Obesandjo, qui se prépare à couper le bras gauche muté du capturé.
Pendant ce temps, restant caché dans le vaisseau secondaire, le fils de Christopher active à distance le vaisseau-mère et une grande combinaison de combat extraterrestre mécanisée, entreposée dans la base d'Obesandjo. La combinaison, désormais activée, abat les mafieux nigérians tout en épargnant Wikus, avant que ce dernier entre dans cette machine et sauve Christopher des mercenaires. En se dirigeant vers le vaisseau module, les deux sont sous le feu d'armes humaines lourdes, et Wikus reste pour repousser les mercenaires, faisant gagner du temps à Christopher pour rejoindre le vaisseau secondaire, et qui promet de revenir après trois ans et de guérir Wikus. Après que tous les autres mercenaires ont été tués, Venter paralyse finalement la combinaison de combat et est sur le point d'exécuter Wikus. Cependant, des extraterrestres du bidonville attaquent et démembrent vivant Venter, sauvant ainsi la vie de Wikus. Christopher entre dans l'appareil avec son fils, et ce dernier est mis en lévitation via un rayon tracteur dans le vaisseau-mère, que Christopher utilise ensuite pour quitter la Terre. Wikus, quant à lui, disparaît rapidement des yeux des autorités après cet événement.
L'humanité spécule si Christopher reviendra ou non pour ramener tous les extraterrestres restants dans leur monde d'origine, ou s'il reviendra déclarer la guerre à la Terre, comme le laissent entendre certaines rumeurs. Les expériences du MNU sur la population alien sont dénoncées et les extraterrestres sont déplacés vers le nouveau camp, nommé le District 10, l'ancien camp étant détruit. Tania, la femme de Wikus, trouve une fleur en métal à sa porte, lui donnant l'espoir que son mari est toujours en vie. Dans le dernier plan, Wikus, maintenant entièrement transformé en alien et attendant le retour de Christopher, fabrique la fleur pour sa femme dans un dépotoir.
États-Unis : Covert Media, District 9, Key Creatives, QED International, en association avec TriStar Pictures
Afrique du Sud : Majority Entertainment, produit avec l'aide du Département du commerce et de l'industrie d'Afrique du Sud
Nouvelle-Zélande : WingNut Films, avec la participation de la Subvention d'effets visuels et numériques de la poste néo-zélandaise
Australie : en association avec Block / Hanson production
Canada : avec la participation du Crédit d'impôt pour production cinématographique ou magnétoscopique et du Crédit d'impôt pour services de production de la province de la Colombie-Britannique canadienne (CIPC)
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[9] et version québécoise (VQ) sur Doublage.qc.ca[10]
Production
Développement
Le producteur Peter Jackson prévoyait à la base de produire une adaptation cinématographique basée sur la franchise de jeux vidéo Halo avec le réalisateur débutant Neill Blomkamp. Faute de financement, l'adaptation d'Halo a été mise en attente. Jackson et Blomkamp, discutant de la poursuite de projets alternatifs, choisissent finalement de produire et de réaliser District 9 avec des accessoires et des éléments initialement conçus pour le film Halo[11]. Blomkamp avait déjà réalisé des publicités et des courts-métrages, mais District 9 était son premier long-métrage. Le réalisateur co-écrit le scénario avec sa femme Terri Tatchell, et choisit de tourner le film à Johannesbourg en Afrique du Sud, son pays et sa ville natale[12],[13].
Dans District 9, Tatchell et Blomkamp retournent dans le monde fictif déjà exploré dans le court-métrage Alive in Joburg[14], choisissant des personnages, des scènes et des concepts qu'ils trouvaient intéressants, notamment le style documentaire adopté, les interviews mises en scène, la conception des extraterrestres, des technologies et des combinaisons extraterrestres proches des Mecha, et enfin les parallèles avec les conflits et ségrégations raciaux en Afrique du Sud, et ils décident d'étoffer ces éléments pour le long-métrage[15].
QED International finance le film. Après l'American Film Market de 2007, QED s'est associé à TriStar et à Sony Pictures pour une distribution à l'international[16],[17].
Tournage
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Effets visuels
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Musique
La musique de District 9 est composée par le compositeur canadien Clinton Shorter, qui a passé trois semaines à préparer le film. Blomkamp voulait une partition « brute et sombre », mais qui conserve ses racines sud-africaines. C'était un défi pour Shorter, qui trouvait qu'une grande partie de la musique sud-africaine avec laquelle il travaillait serait optimiste et joyeuse. Incapable de faire sonner les tambours africains sombres et lourds, Shorter a utilisé une combinaison de tambours Taiko et d'instruments synthétisés pour les effets souhaités, avec les éléments africains de base de la partition transmis dans les voix et les percussions plus petites[18]. La partition et la bande originale présentent de la musique et des voix d'artistes kwaito.
Accueil
Sortie
Le , une bande annonce était officiellement disponible en ligne sur le site d'Apple[19] et plus tard sur le site web officiel.
Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 90 % d'opinions favorables pour 311 critiques[21]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 81⁄100 pour 36 critiques[20].
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 4⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 27 titres de presse[22].
Après 12 semaines d'exploitation, 205 millions de dollars américains récoltés dans 25 pays. 116 millions USD amassés uniquement dans les cinémas américains et 90 engrangés dans 24 pays. En France, le film a dépassé la barre du million d'entrée après 5 semaines, il a cumulé 1,1 million d'entrées au terme de ses 7 semaines d'exploitation, soit environ 10 millions de $ de recettes.
Controverse
Le gouvernement du Nigeria a vivement critiqué le film car il met en scène une bande criminelle nigériane très violente. Le nom du chef de la bande criminelle, Obesandjo, renvoie à celui d'un ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo. C'est pourquoi le gouvernement a demandé des excuses et l'a interdit dans son pays[25].
Distinctions
Entre 2009 et 2014, District 9 a été sélectionné 150 fois dans diverses catégories et a remporté 31 récompenses[26],[27].
Prix Bobine d'or du Meilleur montage sonore - Effets sonores, bruitages, dialogues et doublages dans un film en langue étrangère
Brent Burge, Chris Ward, Dave Whitehead, Hayden Collow, Melanie Graham, Polly McKinnon, Justin Webster, Jason Canovas, Mark Franken, Craig Tomlinson, Robyn McFarlane et Carolyn McLaughlin
Nommé au Prix d'excellence dans la conception de la production et la direction artistique
Philip Ivey, Emilia Roux, Mike Berg, Gabriel Metcalfe, Tony Bloemstein, Andrew Burdan, Nick Connor, Bradley De Gee, Jonathan Hely-Hutchinson, Michael Miller, Petrus Strydom, Johnson Maipambe, Trevor Paul, Marlizelle Oosthuizen, Kristy Tayler et Guy Potgieter
Le film est une allégorie de l'apartheid, les extraterrestres incarnent en effet parfaitement la place des noirs dans la société sud-africaine dans les années 60-80 au crépuscule de la domination blanche : ils sont parqués, en marge de la société, dans des ghettos insalubres, criminogènes et de plus en plus gros sans que les autorités ne sachent quoi en faire. Bien qu'ils soient globalement pacifiques, leur démographie en pleine explosion menace à moyen terme l'ordre social. L'atmosphère du film est donc angoissante, District 9 traduit bien l'angoisse existentielle des blancs sud-africains dans la seconde moitié du XXe siècle lorsque leur domination sur l'Afrique du Sud était en train de se fissurer. Le film de Neill Blomkamp est finalement une fable humaniste qui vise non seulement à dénoncer le racisme systémique, qui gangrène encore aujourd'hui la société sud-africaine, mais aussi à représenter le chaos de la société sud-africaine.
Expulsions de force
Comme dans le court-métrage Alive in Joburg sur lequel le film est basé, le cadre de District 9 est ainsi inspiré par des événements historiques qui ont eu lieu en Afrique du Sud pendant la période de l'apartheid. Le titre du film est d'ailleurs calqué sur le nom d'une zone résidentielle d'un quartier difficile du Cap, qui fut déclarée zone réservée aux blancs par le gouvernement en 1966 : le District Six. 60 000 de ses habitants en furent expulsés de force et relogés à Cape Flats, 25 kilomètres plus loin[29]. Le film fait aussi référence aux expulsions contemporaines vers les nouveaux ghettos de banlieue dans l'Afrique du Sud post apartheid et à la résistance de leurs habitants[30],[31].
Xénophobie
Les thèmes du racisme et de la xénophobie sont mis en avant sous la forme du spécisme appliqué aux extraterrestres. La preuve la plus évidente est l'utilisation dès le début du film du terme péjoratif « crevette » pour parler des extraterrestres. Il fait référence à la « crevette de Parktown(en) », une variété du « criquet royal » sud-africain considéré comme un fléau dans le pays[32]. Cependant, selon Copley, ce n'est pas le sujet principal du film et on peut en faire abstraction, même si cette allusion est un clin d'œil[33].
Privatisation
C'est une référence aux entreprises américaines Academi (anciennement Blackwater) et KBR/Halliburton, entrepreneurs militaires privés. Dans le film, la MNU est associée au gouvernement et sa représentation négative est une dénonciation des dangers de la sous-traitance de l'armée et de l'administration par des entreprises privées[34],[35]. On peut à ce sujet se demander si le choix de l'acronyme MNU (MultiNational United), une sorte de contraction entre Multinationale (corporation) et United (Nations), n'est pas une métaphore de l'importance prise par les multinationales au détriment des instances internationales. Les véhicules utilisés par la MNU dans le film ne sont d'ailleurs pas sans rappeler ceux de l'ONU[36].
Projet de suite
Avant même la sortie de District 9, le , Neill Blomkamp laisse entendre qu'il a l'intention de faire une suite si le film réussissait suffisamment. Lors d'une interview sur l'émission de radio matinal sud-africainRude Awakening 94.7 Highveld Stereo(en), il y fait allusion en disant « qu'il y en aura probablement ». Néanmoins, il révèle que son prochain projet n'a aucun rapport avec l'univers de District 9[37]. Dans une interview avec Rotten Tomatoes, Blomkamp déclare qu'il espère « totalement » une suite :
« Je n'ai pas encore pensé à une histoire mais si les gens veulent en voir une autre, j'adorerais le faire. »
Par la suite, Blomkamp pose la possibilité que le prochain film soit un préquel[39]. Dans une interview avec le magazine Empire, publiée le , l'acteur Sharlto Copley (qui incarne le personnage principal) suggère qu'un suivi, bien que très probable, serait d'environ deux ans, étant donné ses engagements actuels et ceux de Neill Blomkamp[40]. L'acteur serait d'ailleurs présent dans ce deuxième volet[41],[42].
Dans une interview avec IGN en juin 2013, Blomkamp déclare:
« Je veux vraiment faire une suite de District 9. Je le fais sincèrement. Le problème est que j'ai un tas d'idées et de trucs que je veux faire. Je suis relativement nouveau dans ce domaine, je suis sur le point de faire mon troisième film, et maintenant le schéma que je commence à réaliser est très vrai, c'est que vous vous enfermez dans un film au-delà du film sur lequel vous travaillez actuellement. Mais ça ne marche tout simplement pas pour moi. »
— Neill Blomkamp
Se référant à une suite potentielle, Blomkamp déclare qu'il veut faire du District 10 à un moment donné[43]. Le Blomkamp révèle via son compte Twitter officiel que le développement avance sur un script pour une suite, intitulée District 10, avec Sharlto Copley et Terri Tatchell co-écrivant le scénario avec lui[44].
Notes et références
Notes
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « District 9 » (voir la liste des auteurs).
↑Selon qu'il s'agit de la version distribuée en France ou au Canada. Le terme anglais est prawns, terme traduisible en français qui désigne les « grandes crevettes » du type gambas.
↑Bien que le film soit basé sur le court métrage et que l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences reconnaisse le film comme une adaptation dudit court métrage, le film lui-même ne crédite pas qu'il est basé sur celui-ci.
↑Classification États-Unis : Les enfants de moins de 17 ans doivent être accompagnés d'un adulte - « Classé R pour violence sanglante et langage omniprésent. »
Références
↑(en) « The 82nd Annual Oscar Nominations », The New York Times, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
↑(en) Michael Fleming, « Peter Jackson gears up for 'District' », Variety, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) A. Leotta, Peter Jackson, Bloomsbury Publishing, coll. « The Bloomsbury Companions to Contemporary Filmmakers », , 126–29 p. (ISBN978-1-62356-096-6, lire en ligne)
↑Bill Desowitz, « Neill Blomkamp Talks District 9 », VFXWorld, AWN, Inc., (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
↑(en) Patrick Frater, « Sony to release Jackson's 'District' », Variety, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) John J Lee Jr et Anne Marie Gillen, The Producer's Business Handbook: The Roadmap for the Balanced Film Producer, New York, Focal Press, (ISBN978-0240814636), p. 56