La DACG a été créée au ministère de la Justice en comme l'héritière de la division criminelle, qui avait été créée en l'an IV[1].
Missions
La DACG exerce les attributions du ministère de la Justice en matière pénale. À ce titre, elle[α] :
élabore la législation et la réglementation en matière répressive et examine, en liaison avec les départements ministériels concernés, tous les projets de normes comportant des dispositions pénales ;
conduit les négociations européennes et internationales en matière répressive ;
prépare les instructions générales d'action publique, coordonne et évalue leur mise en application ;
Les parquets généraux adressent des rapports sur la politique pénale à la DACG. En , environ 8 000 affaires sont suivies au niveau national pour des raisons de coordinations entre plusieurs administrations ou entre juridictions. Depuis la loi du , le ministre ne peut plus adresser aux magistrats aucune instruction dans des affaires individuelles[2],[β].
Organisation
Depuis le , la DACG est constituée de trois sous-directions[γ], chacune divisée en trois bureaux[δ] :
la sous-direction de la justice pénale générale :
le bureau de la politique pénale générale,
le bureau de la police judiciaire,
le bureau de l'exécution des peines et des grâces ;
la sous-direction de la justice pénale spécialisée :
le bureau du droit économique, financier et social, de l'environnement et de la santé publique,
le bureau de la lutte contre la criminalité organisée, le terrorisme et le blanchiment,
le bureau de l'entraide pénale internationale ;
la sous-direction de la négociation et de la législation pénales :
le bureau de la négociation pénale européenne et internationale,
↑Cyprien Henry, « Entre Exécutif et Judiciaire : Quelques mots sur les archives du ministère de la Justice », Giornale di Storia Costituzionale, no 28 « Le pouvoir exécutif en France (Révolution/Ve République) », 2e semestre 2014, p. 123–125 (ISBN978-88-6056-413-9).
↑Béatrice de Andia (dir.), Guy Berger (dir.), Hervé Robert (dir.) et Luc Thomassin, Paris, lieux de pouvoir et de citoyenneté (publié à l'occasion de l'exposition à la Galerie des fêtes de l'Hôtel de Lassay, Paris, – ), Paris, Action artistique de la ville de Paris, coll. « Paris et son patrimoine », , 223 p. (ISBN2-913246-59-1), p. 160.
↑Jean-Yves Piboubès, Guide de recherches aux Archives nationales sur les hauts fonctionnaires, –, Paris, Archives nationales, , 507 p. (ISBN978-2-86000-332-2), p. 162–163 : liste des directeurs jusqu'en .
↑Décret du , JORF, no 184, , p. 13608, texte no 56, NOR JUSA0200359D.
↑Décret du , JORF, no 275, , texte no 108, NOR JUSA0400456D.
↑Décret du , JORF, no 18, , texte no 48, NOR JUSA1000699D.
↑Décret du , JORF, no 167, , texte no 63, NOR JUSA1229381D.
↑Décret du , JORF, no 211, , texte no 36, NOR JUSA1421034D.
↑Décret du , JORF, no 186, , texte no 84, NOR JUSA1722788D.
↑Décret du , JORF, no 274, , texte no 44, NOR JUSX1832346D.
↑Décret du , JORF, no 221, , texte no 39, NOR JUSA2023754D.
↑Décret du , JORF, no 104, , texte no 32, NOR JUSA2410797D.
Voir aussi
Bibliographie
Pascal Durand-Barthez, Histoire des structures du ministère de la Justice, –, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Travaux et recherches de l'Université de droit, d'économie, et de sciences sociales de Paris / Science administrative » (no 5), , 91 p. (BNF35377355).