À son retour en Suisse, elle étudie deux ans à la faculté des lettres de l'Université de Lausanne, puis obtient une demi-licence de psychologie en 1980[4],[5].
Parcours professionnel et artistique
Elle crée avec Dominique Genton en 1979 le pas de deuxFaux-à-Face, premier prix au Concours international de chorégraphie de Nyon, puis en 1980 La Valse des ombres, spectacle pour dix danseurs présenté l'année suivante au Festival de la cité à Lausanne[1],[4] et considéré comme le premier spectacle de danse moderne en Suisse romande[1],[6]. Ces deux spectacles expriment « le besoin de s'accomplir, de se libérer de toutes sortes de contraintes intérieures et extérieures [...], [en] mettant en scène l'être aux prises avec sa propre dualité, et confronté à tous les obstacles qui empêchent son envol »[4]. Elle donne à cette époque en parallèle des cours d'expression corporelle au collège de Vevey et tient la caisse et le bar du Théâtre Boulimie[4].
Sa pièce majeure, Lysis (dissolution en grec ancien[7] — résolution au sens premier[8]), montée pour la première fois à Genève en 1987[1], s'inspire des postures des hystériques[8]. Selon son auteur, elle « parle de la difficulté d'entrer en relation mais aussi de la recherche de communication »[7] et vise à « se demander où se situe le spectacle entre art et folie »[8].
Elle est l'un des trois cofondateurs, en 1989, de la compagnie Vertical Danse. Elle la quitte en 1992[1].
Enseignement et autres activités
Enseignante de danse contemporaine en Suisse romande à partir de 1975, elle participe à la création des Mardis de la danse au Théâtre municipal de Lausanne en 1982 et du Collectif danse en 1984[1].
Elle préside l’Association vaudoise de danse contemporaine de 1993 à 1999[1].
Par ailleurs thérapeute diplômée en psychomotricité en 1983[5] (études à Genève[4]), elle fait depuis 1995 des recherches sur le rythme et le mouvement avec son compagnon Pascal Auberson[1].
1990 : Rire, Salle Patiño, Genève[10],[11]. Musique composée par Pascal Auberson. « Diane Decker a voulu donner corps aux émotions qui causent ou accompagnent notre rire, lui dont les éclats mettent en branle notre musculature, notre ossature et notre rythme respiratoire[12]. »