En France, depuis le 1er janvier 2009, un diagnostic électrique doit être réalisé à l'occasion de la vente de tout ou partie d'un bien immobilier à usage d'habitation (article L. 134-7 du code de la construction et de l'habitation[1]) lorsque cette installation a été réalisée depuis plus de 15 ans. Cet état de l’installation électrique doit dater de moins de trois ans, être joint au dossier de diagnostics techniques et être annexé à la promesse de vente ou à défaut de promesse, à l’acte authentique.
Le Décret n°2016-1105 du 11 août 2016[2] prévoit l'obligation aux propriétaires-bailleurs de fournir un diagnostic électrique daté de moins de 6 ans aux nouveaux locataires de tout logement situé dans un immeuble collectif dont le permis de construire a été délivré avant le 1er janvier 1975 à compter du 1er juillet 2017, et aux nouveaux locataires de tout autre logement à compter du 1er janvier 2018[3].
Le diagnostic est réalisé sur l’ensemble de l’installation électrique privative des locaux à usage d’habitation et de leurs dépendances.
D'après l'ONSE, 7 millions d'installations électriques sont considérées à risque et 2,3 millions sont considérées comme représentant un danger grave[4][source insuffisante].
L'état de l'installation intérieure d'électricité relève l’existant et décrit, au regard des exigences de sécurité, les caractéristiques :
L'état de l'installation intérieure d'électricité identifie :
En 2011, l'UTE a élaboré la norme expérimentale XP C 16-600 afin de définir le contenu, la méthodologie et les modalités de réalisation de ce diagnostic. Elle précise, en outre, le rôle des différents acteurs concernés (opérateur de diagnostic et donneur d’ordre) ainsi que les éléments devant figurer dans le rapport de visite.
L'arrêté du 10 août 2015 indique que la nouvelle norme pour le diagnostic électrique devra être utilisée à partir du 1er janvier 2016. Le diagnostic électrique se base désormais sur le fascicule de documentation FD C16-600[5].