Delphine Alexandrine Zier, fille de Jean Chrysostome Zier, horloger, et de son épouse, Rose Alexandrine Carcel, est née le à Paris, au no 18 de la rue de l'Arbre-Sec, dans l'ancien 4e arrondissement[1]. Par sa mère, elle est la petite-fille de l'horloger Bertrand Guillaume Carcel, inventeur des lampes mécaniques Carcel(en)[2]. En 1821, sa grand-mère maternelle et son père tenaient toujours les ateliers et la boutique Carcel, rue de l'Arbre-Sec[3].
Vers 1874, elle propose à la Société française de navigation aérienne un perfectionnement destiné à améliorer les appareils de mesure des ballons. Selon l'aéronaute Abel Hureau de Villeneuve, qui rapporte cette proposition, il s'agirait d'un « perfectionnement important », qu'il résume ainsi : « [Elle] a compris la difficulté que l'on trouve à construire des appareils enregistreurs destinés à supporter des températures de 30 à 40 degrés au-dessous de zéro. Elle a donc proposé de supprimer l'huile qui sert à lubréfier les engrenages, car cette huile se congèle par le froid, et de monter les axes de rotations sur des trous en rubis qu'on n'a pas besoin de graisser. »[2].
↑Archives de Paris, État-civil reconstitué, Actes de naissance reconstitués, 5Mi1 194
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↑ a et bAbel Hureau de Villeneuve, « Rapport sur les progrès de la navigation aérienne », L'Aéronaute : bulletin mensuel de la Société française de navigation aérienne, vol. 8, no 1, , p. 23 (lire en ligne).
↑Bazar parisien, ou Annuaire raisonné de l'industrie des premiers artistes et fabricans de Paris, Paris, Au bureau du "Bazar parisien", (lire en ligne), p. 80.