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Le caissier d'une banque décide, un jour, de voler la caisse et de s'en aller à la ville (Berlin). Celui-ci ira de déconvenues en déconvenues au fur et à mesure des stations qu'il traversera.
Analyse
Le film est révélateur de l'expressionnisme allemand, reposant sur des effets graphiques d'effets d'ombres et de lumière, acquérant ainsi un aspect fortement théâtral parfois décrié (notamment par Lotte H. Eisner dans son livre L'Écran démoniaque).
Ici, comme dans Le Cabinet du docteur Caligari, les décors, reflétant la vision du personnage principal, jouent un rôle essentiel.
Il faut préciser que ce film ne sortit jamais. Il fut même longtemps perdu avant d'être retrouvé par la RDA au Japon en 1963 mais considéré comme incomplet (il faisait alors 42 minutes). Une restauration récente a permis de le montrer en au Louvre. Le film est sorti en DVD chez l'éditeur allemand EDITION FILMMUSEUM en 2010.
(de) Manfred Lichtenstein : Von morgens bis Mitternacht. In: Günther Dahlke, Günter Karl (Hrsg.): Deutsche Spielfilme von den Anfängen bis 1933. Ein Filmführer. 2. Auflage. Henschel-Verlag, Berlin 1993, (ISBN3-89487-009-5), S. 44 f.
(de) Fritz Göttler : Das obskure Objekt. „Von morgens bis Mitternacht“ von K. H. Martin 1920. In: Peter Buchka (Hrsg.): Deutsche Augenblicke. Eine Bilderfolge zu einer Typologie des Films (= Off-Texte. Bd. 1). Belleville, München 1996, (ISBN3-923646-49-6), S. 24f., S. 25: Szenenbild, (zuerst in: Süddeutsche Zeitung, 1995).