L'engagement socio-politique de Vicari le porte à réaliser en 1998 quatre courts-métrages. En premier lieu Comunisti, dans lequel il décrit le meurtre de prêtres catholiques aux mains des partisans communistes en Italie dans l'immédiate après-guerre, puis Uomini e lupi, qui présente la vie des bergers de Gran Sasso, ensuite Bajram et enfin Sesso, marmitte e videogames, une critique acerbe sur la passion des Italiens pour l’automobile. En 1999, après avoir réalisé Non mi basta mai, l'histoire de cinq travailleurs licenciés par FIAT en 1980, il dirige Morto che parla, dédié à Mario Cipriani, l'acteur pasolinien qui a joué en 1963 dans La Ricotta et également présent un an auparavant dans Accattone.
En 2002, il présente en compétition Velocità massima à la 59e Mostra de Venise et, l'année suivante, il remporte avec ce film, entre autres, le David di Donatello du meilleur nouveau réalisateur.