Après un apprentissage de mécanicien automobile, il travaille dans plusieurs garages pendant 20 ans, tout en suivant des cours jusqu'à obtenir un diplôme universitaire en administration publique. Il entre alors dans l'administration publique où il travaille pendant 30 ans, notamment comme inspecteur de la police des constructions puis comme inspecteur à la police du feu[2],[3]. Il aide sa compagne dans son magasin de fleurs depuis 2007, en y tenant la comptabilité[3].
Daniel Sormanni se syndique lors de son apprentissage et devient plus tard président de la section genevoise du syndicat. Il adhère au Parti socialiste genevois à l'âge de 25 ans, où il crée le Groupe des travailleurs socialistes[2]. Il se brouille avec son parti en 2003, à la suite de reproches d'opacité dans sa fonction de président de la fondation pour le développement des emplois et du tissu économique en ville de Genève[5], dont il est l'initiateur et le premier président[2],[3]. Il accuse à cet égard son ancien parti « d'avoir abandonné la classe ouvrière »[3] et d'avoir « perdu ses vraies valeurs » syndicales de défense des travailleurs et des ouvriers[6]. Il adhère au Mouvement citoyens genevois (MCG) en 2011[3].
Daniel Sormanni représente l'aile sociale du MCG, tout en suivant fidèlement la ligne du parti au sujet des frontaliers[3].
Il dénonce pénalement en l'ancienne conseillère d'ÉtatVerteFabienne Fischer pour « gestion déloyale des intérêts publics », ce qui déclenche l'« affaire Fischer »[12],[13],[14],. Il dépose un mois plus tard au Grand Conseil du canton de Genève un projet de loi visant à ce que les journalistes puissent accéder gratuitement aux documents de l'administration[15].