En , il devient professeur au grand séminaire de Grenoble. Il en prend la direction en , jusqu'en . Louis-Joseph Maurin, évêque de Grenoble, le choisit comme vicaire général. Le pape Benoît XV le nomme évêque d'Autun, succédant à Henri-Raymond Villard décédé[3]. Il est élu le , sacré à Grenoble le par le cardinal Hector-Irénée Sevin, et prend possession de sa nouvelle fonction le . À la tête de son diocèse D. H. Berthoin doit faire face à sa mauvaise santé et aux difficultés liées à la guerre. Son épiscopat est marqué par la canonisation, le , de Marguerite-Marie Alacoque.
Lettre circulaire à l'effet de demander des prières pour la France, , impr. de Dejussieu ;
Lettre au sujet de l'emprunt national, , impr. de Dejussieu ;
Ce que nous disent les morts de la Grande Guerre (allocution), 1917, impr. de P. Féron-Vrau.
Armes
D'azur à la Croix d'or, chargée d'un Sacré-Cœur de gueules au naturel, cantonnée au 1 d'une montagne d'argent surmontée du monogramme de la Vierge de la Salette de même ; au 2 d'une marguerite d'argent boutonnée d'or, tigée et feuillée de sinople ; au 3 d'une clef d'argent ; au 4 des armoiries de la famille dauphinoise de la Colombière (3 colombes d'argent posées 1 et 2)[3].
Notes et références
Notes
↑Les Charpennes sont un quartier de Villeurbanne, commune faisant alors partie du département de l'Isère.
Références
↑Thierry Keck, « Les évêques d'Autun au XXe siècle », Annales de l'Académie de Mâcon : société des arts, sciences, belles-lettres et d'agriculture, , p. 472-473
↑« Mort de Mgr Berthoin, évêque d'Autun », Le Figaro, , p. 3
↑ a et bAndré Cosson, Armorial des cardinaux, archevêques et évêques français actuels, résidentiels et titulaires au , Paris, H. Daragon, , 294 p., p. 130lire en ligne sur Gallica
Voir aussi
Bibliographie
Dominique-Marie Dauzet et Frédéric Le Moigne (sous la direction de), Dictionnaire des évêques de France au XXe siècle, Paris, Éditions du Cerf, (ISBN978-2-204-09041-4), p. 71.
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