Son exubérance et son sens de l'à-propos lui gagnèrent rapidement les faveurs du public et Offenbach lui confia donc des rôles importants dans la plupart de ses créations, avec Léonce pour partenaire favori :
Pigeonneau dans Une demoiselle en loterie ()
Mme Madou dans Mesdames de la Halle ()
Dig-dig dans La Chatte métamorphosée en femme ()
Jupiter dans Orphée aux Enfers ()
Grétry dans Le Musicien de l'avenir ()
Golo dans Geneviève de Brabant ()
Mardi-Gras, Sidi-Mouffetard, Géméa, Grétry et un Invalide dans Le Carnaval des revues ()
Pan dans Daphnis et Chloé ()
Maître Fortunio dans La Chanson de Fortunio ()
Cornarino Cornarini dans Le Pont des Soupirs ()
Choufleuri dans Monsieur Choufleur restera chez lui le… ()
Le marquis de la Ragotinière dans Le Roman comique ()
Adolphe Dunanan dans Le Voyage de MM. Dunanan père et fils ()
Fritzchen dans Lischen et Fritzchen ()
Crisrobal dans Les Bavards ()
Bertolucci dans Signor Fagotto ()
Jol-Hiddin dans Les Géorgiennes ()
Cabochon dans Jeanne qui pleure et Jean qui rit ()
Vautendon dans Les Bergers ()
Cabriolo dans La Princesse de Trébizonde ()
Rafaël dans La Diva ()
Balabrelock dans Boule-de-Neige ()
Mais aussi :
Le marquis de Criquebœuf dans L'Omelette à la Follembuche de Léo Delibes ()
Van Croquesec Le Serpent à plumes de Léo Delibes ()
Ducornet dans L'Écossais de Châtou de Léo Delibes ()
Profitant d'un changement de direction, il tenta sa chance entre 1867 et 1868 au théâtre du Palais-Royal, à la Renaissance, aux Nouveautés (Sganarelle dans La Statue du Commandeur) et à l'Athénée (Fleur-de-Thé de Charles Lecocq), avant de rentrer au bercail[7]. La maladie - très vraisemblablement la goutte étant donné son penchant marqué pour la boisson[8] - le contraignit néanmoins à quitter la scène au début de l'année 1873. Il mourut le , à cinquante et un ans, dans sa maison de Courbevoie[2]. Une foule considérable, comprenant le tout-Paris théâtral (dont Ludovic Halévy, Hector Crémieux, Charles Lecocq, Jean Berthelier, Léonce, Hyacinthe, Anna Judic, Thérésa, etc.[9]), assista à ses obsèques le [10],[11].
↑La notice d'autorité de la BNF indique à tort (comme de nombreuses autres sources) Asnières-sur-Seine, la résidence de Désiré, rue du Chemin-Vert, étant limitrophe des deux communes.