Illégaux, les décasages ne sont néanmoins pas réprimés par les autorités locales[3], qui craignent d'ajouter du trouble à la situation tendue dans laquelle se trouve le département d'outre-mer et qui considèrent parfois que ces expéditions les aident dans leur travail de lutte contre l'installation irrégulière de migrants venus en kwassa kwassa du reste de l'archipel des Comores.
En 2016, une Mahoraise a été condamné pour avoir décasé une Comorienne titulaire d'un bail et de papiers valides[4].
Le terme est aussi utilisé dans un contexte officiel de destruction d'un bidonville[5].
Notes et références
↑Serge Slama, « Chasse aux migrants à Mayotte : le symptôme d’un archipel colonial en voie de désintégration », La Revue des droits de l’homme, no 10, (lire en ligne)