Résistante, infirmière auprès du maquis du Vercors, Cécile Goldet est arrêtée le 27 juillet 1944. Elle est déportée le 10 août 1944 au camp de concentration de Ravensbrück[3].
En 1960, elle participe à la création du Mouvement français pour le planning familial[4]. Elle entre en 1962 au Mouvement Démocratique Féminin, introduite par Marie-Thérèse Eyquem. Elle est élue pour la première fois en 1965 à Fleury-en-Bière. Elle se présente également en 1967 et en 1971 aux municipales de Paris, en tant que candidate PS, où elle est battue. En 1970, elle devient trésorière de l'Association pour l'étude de l'avortement[5].
Elle se joint au CERES, mouvement de Jean-Pierre Chevènement. De 1975 à 1977, elle siège au comité directeur du PS. En 1977, son investiture en tant que candidate aux sénatoriales lui est refusée. Après les législatives de 1978, elle fait partie du courant des « femmes autonomes ». Avec Françoise Gaspard et Édith Lhuillier, elle affirme une rupture vis-à-vis du parti.
Cécile Goldet devient sénatrice en 1979 en remplaçant Georges Dayan. Au Sénat, elle siège à la commission des Affaires Sociales, est vice-présidente du groupe socialiste et secrétaire du Sénat.
Cécile Goldet est la mère d'Hélène Goldet, qui fut militante trotskiste[6], de Lucile Goldet, décédée dans un accident de la route, et de Pierre Goldet.