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Seizièmes de finale
Comme d'habitude, la coupe de France a réservé son lot de surprises et la plus belle est sans conteste l'élimination de Dunkerque par Wittelsheim. Pour Toulouse, Istres, Villeurbanne et Pontault-Combault, la Coupe n'a été qu'un petit tour un peu tristounet, battus respectivement par Aurillac, Aix, Châteauneuf et Saint-Cyr. Les résultats des seizièmes de finale sont[1] :
Sur le fil et à la grâce de son capitaine Olivier Girault à 10 secondes de la fin sur un jet de 7 mètres, le Paris HB s'est imposé à Vernon dans un match ou les défenses et surtout les deux gardiens, Mario Kelentrić et Patrice Annonay ont brillé par leur efficacité. Mais Paris, défait face à Vernon il y a quelques mois a souffert presque plus que de raison en rapport à l'écart existant au classement de la LNH. Comme souvent, le SMV a fait du jeu, a su mettre en place une défense performante devant son assurance tout risque Mario Kelentrić parfaitement aidé aux jets de 7 mètres par Nicolas Pierzo Piel, mais cela n'a pas suffi. Des pertes de balles un peu trop souvent stupides, des erreurs de gestion quand le score demandait plus de retenue et c'est Paris qui avec tout son métier est venu coiffer les locaux sur le fil. Comme un symbole, la dernière tentative de Vernon va échouer sur le poteau, renvoyant le SMV à son opération sauvetage en D1 et Paris vers une demi-finale qui pourrait ouvrir de jolies perspectives européennes au club de la capitale.
Le MHB pourra briguer une 9e Coupe de France consécutive car le club champion de France a fait étalage de toute sa puissance face à Chambéry dans la salle d'Albertville. C'est en retrouvant une bonne partie de ce qui fait sa force, un engagement de tous les instants et quelques éléments en pleine possession de leurs moyens ont largement fait pencher la balance pour les Héraultais. Car Chambéry n'aura guère pu lutter qu'un petit quart d'heure, encore en panne d'adresse sur la base arrière et perdant 12 ballons dans le jeu, les locaux vont se faire décrocher irrémédiablement dans la deuxième partie de la première période. Le temps pour Issam Tej d'être impeccable au tir, pour Daouda Karaboué de continuer sur sa lancé des dernières semaines, c'est-à-dire impressionnant, le temps pour les jeunes Accambray et Sobol de faire du 100% et tout était plié dans ce choc des chocs. La bataille annoncée n'aura guère eu lieu faute de combattant côté CSH, avec un duo Roiné - Vukovic encore en échec avec un 0/8 cumulé à eux deux, avec des ailiers qui n'auront pas pu contrebalancer ce manque de performance, seuls les jeunes Barachet et N'Diaye arriveront à se mettre un peu en évidence sur cette base arrière un peu trop mise en échec par une défense montpelliéraine certes bien retrouvée sur la partie.
Après une mi-temps où l'ASCA aura chèrement défendu ses chances avec un David Schneider dans tous les bons coups, les pensionnaires de D2 ont lâché la rampe en début de deuxième période et ont encaissé un sévère 10-0 qui a tué tout suspens dans ce match. Face à une équipe de D1 qui aura fait pour le moins dans le solide et l'appliqué, les locaux auront parfois trouvé les bonnes solutions en attaque même si Sébastien Mias les a fait bien souffrir, mais la défense n'aura pas permis d'envisager un troisième exploit consécutif dans ce match. Tout le mérite en revient à cette équipe de Tremblay qui a encore trouvée les bonnes solutions dans son jeu avec des joueurs moins médiatiques comme Christophe Orjas et Ibrahima Sall mais diablement efficace depuis un bon moment.
Face à un Dijon qui non seulement s'était déplacé à 8 joueurs de champ, mais de surcroit n'avait aligné aucun des hommes forts du collectif de D2, Aix a remporté une victoire sans discussion faisant la différence en deuxième période.
Cette première demi-finale oppose deux équipes rodées à la compétition : Montpellier, vainqueur des 8 dernières précédentes, et Paris, une équipe qui même si elle n'a jamais pu soulever la Coupe est une habituée des derniers carrés et qui n'avait plus que la Coupe de France pour sauver sa saison. Paris prend le meilleur départ mais, profitant de sa profondeur de banc, Montpellier resserre les boulons en défense et revient au bout d'un petit quart d'heure à hauteur des Parisiens beaucoup plus à la peine dans le jeu offensif. Montpellier continue ensuite à jouer au yoyo avec le score (tantôt à égalité, tantôt avec 2 buts de retard) avant de concéder un moins quatre sur un coup de canon en lucarne de Cédric Sorhaindo à 2 secondes du coup de sifflet de la mi-temps (10-14).
La deuxième mi-temps repartait sur les mêmes bases, une équipe de Paris qui maîtrise parfaitement son jeu et une équipe de Montpellier qui coure vainement après le score avec même un déficit de 5 buts à la 40e minute, grâce notamment à un Patrice Annonay en état de grâce. Côté montpelliérain, un exceptionnel Michaël Guigou ne pouvait pas à lui seul combler les limites du jeu collectif du tenant de la Coupe de France. Et pourtant, sans un dernier coup de collier et un arrêt extraordinaire d'Annonay sur Issam Tej, la victoire a failli revenir au MHB qui ne s'incline finalement que d'un but 27 à 28 face à un Paris qui a certainement proposé le jeu le plus cohérent collectivement, qui a su rester dans sa ligne de conduite 60 minutes[4].
Avec cette deuxième demi-finale, c'était un tantinet David contre Goliath : annoncés comme victimes expiatoires de Tremblay, les Aixois de Philippe Julia n'avaient pas vraiment les faveurs du pronostic. Sauf qu'avec une insouciance de tous les instants et une joie de jouer permanente, c'est bien le club de Division 2 qui s'offre sa finale aux dépens d'un Tremblay qui aura couru après le score la majeure partie du match : en début de match (8-7), puis à la mi-temps (12-11) ou encore à 6 minutes du gong final (24-21). Grâce à un Stéphane Clémençon qui prouve, avec ses 25 arrêts, que son titre de meilleur gardien de D2 n'est absolument pas une hérésie, Aix ne laisse pas Tremblay revenir au score et s'impose finalement 28 à 26[5].
↑La source handzone donne un score de 16 à 22 pour Toulouse mais c'est Aurillac qui a remporté le match, probablement sur le score de 26 à 22 ou 22 à 16.