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Cop1 – Solidarités Étudiantes est une association française loi de 1901 à but non lucratif, apartisane et indépendante, créée durant l'été 2020 par un groupe d'étudiants[1]. Elle a pour objectif la lutte contre la précarité étudiante, avec la particularité de proposer une aide par et pour les étudiants sur tout le territoire français.
Fondée à la suite de l'aggravation des conditions de vie étudiante lors de la pandémie de Covid-19, l'association œuvre au travers d'activités de distributions alimentaires et de produits d'hygiène (protections périodiques, kits d'hygiène…), auxquelles s'ajoutent des solutions d'accompagnement et d'accès à la culture et au sport.
Histoire de l'association
Une "explosion" de la précarité étudiante à la suite du Covid[2]
À la suite du premier confinement de mars 2020 puis de la rentrée universitaire suivante compliquée par la crise sanitaire, la précarité étudiante a été mise en lumière par les médias[3] et des réactions politiques[4].
Dans ce contexte, l'association Cop1 - Solidarités Étudiantes a été créée par des étudiants de l'Université Paris - I Panthéon Sorbonne le 31 août 2020. Le 14 novembre 2020, l'association tient sa première distribution sur la place du Panthéon dans le 5ème. Un article de France 3 résumait alors la situation : "Les étudiants ont été particulièrement impactés par la pandémie. Confinés, parfois seuls et dans la précarité, certains ont vu leurs stages et alternances s’envoler, d’autres leurs emplois perdus, sans parler des difficultés financières que cela a entraîné"[5].
En l'espace d'une année, l'action de l'association s'est déployée sur Paris et a effectué plusieurs distributions alimentaires pour plus de 1000 étudiants par semaine[6],[7].
La détérioration des conditions étudiantes avec la crise sanitaire[8] et l'apparition d'associations étudiantes comme Cop1 ont permis de mettre en lumière la pauvreté d'une partie de la jeunesse. Plusieurs études précédant la crise sanitaire pointaient déjà une précarité particulière des étudiants[9] et l'apparition d'associations de distributions par les pairs comme Cop1 a permis de souligner davantage cette précarité.
La presse française s'est saisie du sujet et de nombreux articles, reportages et entretiens autour des distributions de l'association ont été réalisés aussi bien à la télévision[10],[11], à la radio[12],[13],[14], dans la presse française[15],[16],[17]que dans la presse internationale.
Une association "Par et Pour les étudiants"
Cop1 est une association d'étudiants et de jeunes qui s'engagent contre la précarité. Composée de plus de 2000 bénévoles en 2023[18], elle place au cœur de son action les principes de non-discrimination et de convivialité, pour rompre les distances possibles entre les étudiants bénévoles et les étudiants bénéficiaires. Tout étudiant, quelle que soit son école ou son université, peut être bénévole et bénéficiaire de l'association. Par ailleurs, environ 30% des étudiants bénévoles sont également bénéficiaires de l'association.
Solidarités & dispositifs d'aides
Aide alimentaire et distributions de produits de première nécessité
Chaque mois, des paniers de 8 à 10kg sont distribués à plus de 13000 étudiants par Cop1 sur le territoire national[19]. Ces distributions sont organisées 13 fois par semaine à Paris, Angers, Lille, Marseille, Montpellier, Rouen, Strasbourg, Lyon et Nantes.
Distributions vestimentaires et de matériel
Outre la distribution de denrées alimentaires, Cop1 met à disposition des vêtements, des produits d'hygiène, des fournitures scolaires ou encore des équipements informatiques pour accompagner les étudiants dans leurs études[20]. L'association participe également à la lutte contre la précarité menstruelle en offrant des protections périodiques lors des distributions[21].
Accès aux droits
Un système de suivi des étudiants en situation de précarité est organisé par l'association. Lors de chaque distribution, les étudiants ont la possibilité d'échanger avec des bénévoles formés qui peuvent les rediriger vers les différentes aides auxquelles ils ont droit[22].
Ces aides sont listées sur le site de l'association : aides financières, aides psychologiques, aides au logement, accès aux soins, accès à la culture, aides numériques, aide contre le harcèlement, aide à la recherche d’un travail, permanences psychologiques et juridiques pour les étudiants étrangers et étudiantes étrangères, renseignements sur les actions menées par les unités locales de la Croix Rouge.
Événements spéciaux
L'association organise, enfin, des événements d'ampleur ponctuels, comme des petits-déjeuners, ainsi que le Village des Cop1. La deuxième édition de Village, en juin 2021 à la Bastille, a ainsi réuni plus de 1200 inscrits, venus chercher des produits frais et des kits d'hygiène[23].
Enquêtes annuelles sur la précarité étudiante
Dès la création de l'association, un pôle s'est constitué afin de déterminer le profil des étudiants bénéficiaires venant aux distributions alimentaires de l'association. La première de ces études annuelles a été publiée en avril 2021.
Enquête 2020 / 2021
L'étude sortie en 2021 a donné lieu à différentes réceptions médiatiques et politiques. L'enquête est sortie d'abord en exclusivité dans Le Parisien[24].
« On a essayé d’adapter nos paniers aux femmes. Pour elles, on sait que les dépenses en produits d’hygiène, comme les rasoirs, les shampoings ou encore les protections hygiéniques pèsent plus dans le budget. Qu’il y ait autant de femmes, cela est tout de même surprenant et pose des questions »
Ainsi que dans Challenges qui titre son article : "Qui sont les étudiants pauvres en 2021 ?"[25]
Interrogés par France Inter, les responsables de l'association mettent en avant les différentes explications à l'explosion de la précarité étudiante :
"Il y a des dépenses plus importantes pour les femmes que pour les hommes, notamment pour les produits d'hygiène, notamment les protections périodiques. C'est en s'appuyant sur des témoignages d'étudiantes qui disaient devoir choisir entre changer de protections périodiques et se nourrir qu'on s'est rendu compte qu'il y avait une différence". Autre facteur explicatif : l'emploi. "Tous les étudiants ont été touchés par des pertes d'emplois pendant cette crise. Les emplois qui peuvent encore subsister sont des emplois manuels, dans le bâtiment, la sécurité, où malheureusement on recrute moins facilement des femmes. Alors que ceux dans l'événementiel, dans le social, la garde d'enfants par exemple, ont été plus particulièrement touchés par cette crise"
L'étude met en avant des parcours d'étudiants dans des situations de précarité aggravée. Aussi bien sur le plan physique et financier que psychologique, une étudiante témoigne dans cette étude avoir perdu 16kg en une année.
Chiffres marquants
L'étude 2020/2021 de l'association indique plusieurs chiffres marquants sur l'aggravation de la précarité étudiante à la suite de la crise sanitaire[26]. 67% des bénéficiaires sont des femmes[26].
74% des bénéficiaires de l'aide sont des femmes (84% à Angers)[29]
Enquête 2023
L'association publie son enquête annuelle pour la première fois en partenariat avec l'IFOP le 12/09/2023[30]. Elle est publiée en exclusivité sur France Info[31]. Avant d'être reprise dans une partie de la presse française et spécialisée[32],[33],[34],[35].
Ses chiffres principaux sont que près de la moitié des étudiants ont déjà manqué un repas ou renoncé à certains aliments[36] et que la moitié des étudiants ont moins de 100 € de reste à vivre après avoir payé leurs charges[37].
Organisation de l'association
Organisation régionale
Île-de-France
Elle organise plusieurs distributions chaque semaine et vient en aide à plus de 2000 étudiants en situation de précarité dans plusieurs arrondissements parisiens (elle organise des distributions dans le 3e, le 5e, le 13e et le 17e arrondissement) et dans différentes villes d'Île-de-France comme Saclay,Aubervilliers, Cachan et Cergy[38] ou encore Sceaux[39].
Angers
À la rentrée 2022, l'association a ouvert sa première antenne de distributions alimentaires pour les jeunes et étudiants à Angers et organise de façon hebdomadaire des distributions alimentaires[40].
Marseille
En octobre 2022, l'association ouvre l'antenne Cop1 Marseille[41].
Ses activités sont ensuite élargies à Lorient[43], Besançon[44], Orléans[45]
Une présence active dans les territoires ultra-marins
L'association ouvre une première antenne en Martinique en novembre 2023[46].
Avant de développer ses projets à Pointe à Pitre en Guadeloupe en mars 2024[47]. La précarité des étudiants y étant accrue à cause du coût de la vie hors de l'Hexagone.