La Coopérative a été fondée le 11 décembre 2019 à la suite de la faillite du Groupe Capitales Médias. Avec les six coopératives propriétaires, elle participe à la relance des six quotidiens. Elle est née de la fusion de Le Groupe Capitales Médias et de 3834310 Canada inc[1].
À la fin la coopérative a mis fin temporairement à ses éditions papier en semaine à cause de la pandémie de Covid-19. Le , elle annonce que cette décision sera permanente. Elle annonce la même journée l'adoption d'un abonnement numérique payant à partir de l'automne[3].
Modèle d'affaires
Une coopérative de solidarité, formée de travailleurs et d'employés cadres, a été constituée pour chacun des six journaux quotidiens. L’objet de chacune de ces six entreprises est d’acquérir, de posséder, de détenir et d’administrer des biens, et d'embaucher le personnel, le tout nécessaire à la diffusion de l'information régionale pour laquelle elles sont formées.
Pour sa part, la Coopérative nationale de l'information indépendante est un groupe de presse qui unit ces six entreprises propriétaires. Sa mission est la mise en commun et le partage de l'information et des moyens nécessaires pour « assurer un service d’information à la population de leur région tout en conservant le caractère indépendant de la salle des nouvelles ». Elle les aide dans leurs actions visant le professionnalisme, la qualité et la diversité de l’information dans les régions du Québec[4].
Stratégie de structure de propriété et de gouvernance
La CN2i compte sur quatre sources de revenus[6] : vente de publicité dans ses éditions imprimées et sur ses propriétés numériques (site web et application mobile); abonnements à ses éditions imprimées et, depuis l'automne 2020, à ses contenus numériques; redevances des géants du web par le biais d'ententes avec Meta (Facebook) et Alphabet (Google); et crédits d'impôt sur la masse salariale des journalistes (35% du salaire est remboursé par le provincial; 25% par le fédéral) à compter de 2019.
Plan de développement
Au lancement de la coopérative, le plan d'affaires repose sur l'accélération de la transition numérique du groupe de presse et la diversification de ses activités, afin d'en assurer la pérennité[7].
« Il est inévitable que notre futur sera de plus en plus numérique. Il serait irresponsable de ne pas prendre acte des changements radicaux qui s’opèrent dans les manières de s’informer des nouvelles générations. Et dans les besoins nouveaux de nos partenaires d’affaires pour les rejoindre. Il faudra faire mieux. Améliorer nos contenus. Changer les manières de raconter nos histoires. Développer de nouveaux points de contacts avec nos lecteurs. À des moments plus variés dans la journée. Dans des formats nouveaux. L’imprimé restera, mais il prendra inévitablement moins de place dans le futur. Nous sommes engagés dans une transition numérique où nous instaurerons prochainement un modèle d’abonnements payants. »
— Gilles Carignan, Le Soleil
Plan d'action 2020-2021
Au début de juin 2020, chacune des six coopératives a adopté un plan d'action[8] comportant quatre orientations :
La confirmation du maintien de l'offre imprimée le samedi seulement, dans une formule magazine enrichie. À cause du confinement causé par la pandémie, et la fermeture de nombreux secteurs d'activités, les médias ont subi une chute des revenus publicitaires qui a forcé l'interruption des versions imprimées dès mars 2020. Puis, depuis le 22 juin 2020, il n'y a plus de versions numériques intégrales en semaine. Elle est maintenue le samedi en concordance avec l'édition imprimée qui propose une formule améliorée[9].
L’introduction, à court terme, d’un modèle d’abonnement numérique aux diverses plateformes du groupe de presse.
Le développement d’outils pour mieux servir les partenaires locaux dans l’environnement numérique.