Ce concile se réunit au moment où le goût des tournois va vers son apogée, les années 1125-1225. La papauté condamnait ces populaires joutes martiales car « elle y voyait un péril pour la vie des jouteurs mais surtout pour leur âme[1] » : outre l'excommunication, le chevalier tué dans l'affrontement était privé de sépulture chrétienne.
Ces décisions étaient sans effet sensible et les deux conciles suivants (Latran II et Latran III) rappelèrent cette interdiction sans plus de succès.
En outre, le pape explique que seuls les laïcs pourront exercer le métier de chirurgiens. En effet, les médecins clercs peuvent soigner les malades (seulement par la palpation et l'observation des urines), mais ne peuvent entrer en contact avec le sang, selon la maxime : « ecclesia abhorret a sanguine ».
Notes et références
↑Évelyne Van den Neste (préf. Michel Pastoureau), Tournois, joutes, pas d'armes dans les villes de Flandre, à la fin du Moyen âge, 1300-1486, Paris, École des Chartes, coll. « Mémoires et documents de l'École des Chartes » (no 47), , XI-411 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN2-900791-15-4, ISSN1158-6060, BNF36692249, lire en ligne), p. 161.