Elle est implantée dans le comté de Champagne, à proximité de la rivière Fion et de la route reliant Vitry et Châlons.
Histoire
Les conditions de la fondation de la commanderie de Saint-Amand ne sont pas connus, mais un document de 1189 indique qu'un dénommé Vauthier Corbet fait don à la maison de l'Hôpital de Jérusalem d'un moulin et que, en reconnaissance, les hospitaliers lui donnent en retour la somme de 25 livres. La fondation de la commanderie est donc antérieure à cette date, probablement vers 1140[2].
La commanderie semble peut présente à Saint-Amand même, qui dépend en grande partie du chapître de Châlons, mais exerçait des droits sur plus de trente-cinq communes environnantes[2].
Alexandre Clément Boitel, « Les beautés de l'histoire de la Champagne : Saint Amand », L'investigateur, journal de la Société des Études Historiques, Paris, Libraire Ernest Thorin, t. 4, , p. 321-334 (lire en ligne).
Fernand Portier, Saint-Amand-sur-Fion (Marne), Journal de la Marne, , 72 p. (présentation en ligne).
Marcel Maillot, « La commanderie de l'ordre des chevaliers ou hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem à Saint-Amand-sur-Fion (Marne) », Mémoires de la Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts de la Marne, vol. 140, , p. 67-83.
Jean-Marc Roger, « Les différents types de commanderies du prieuré de Champagne au XVe siècle », La commanderie, institution des ordres militaires dans l’Occident médiéval, t. 42, , p. 29-56 (présentation en ligne).
Jean-Baptiste Renault, « La commanderie des Hospitaliers de Saint-Amand-sur-Fion : réseaux et temporel aux XIIe et XIIIe siècles », Société des sciences et arts de Vitry-le-François, t. 42, 2005-2009, p. 81-126.